HARMONY
Metamorphosis

Harmony a tenté de secourir Eden, kidnappée par Harold Richards qui a souhaité utiliser ses étonnantes aptitudes spirituelles pour réérnergiser le corps momifié d’un dieu déchu qui le domine. Malheureusement, bien que aidée par Payne transformé, la jeune fille a dû affronter Mika ou plutôt Azhel, la créature qui a pris possession de son corps. A l’issue du combat titanesque qui en a suivi, le laboratoire a été anéanti. Azhel a pu s’en tirer et sauver Richards tandis qu’Harmony est restée prisonnière des décombres. Comment en est-elle arrivée là ? Pour le savoir, il faut revenir quelques jours plus tôt, au moment où Karl, Harmony, Mahopmaa et Tala la louve sont venus quérir l’aide de Walter, un membre influent de leur organisation. Ces derniers sont venus solliciter son aide pour les héberger suite à la visite musclée de Richards et de ses mercenaires qu’ils ont subie dans leur refuge et qui s’est terminée par le rapt d’Eden et de Payne. Autant dire que leur requête est loin de satisfaire Walter…

Par phibes, le 7 novembre 2020

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Notre avis sur HARMONY #6 – Metamorphosis

Après nous avoir « abandonné » précédemment (voir tome 5) sur un combat hors norme entre deux entités aux pouvoirs démesurés et qui se terminait par l’explosion du bâtiment dans lequel il se déroulait, Mathieu Reynès revient nous livrer les tenants et les aboutissants de cette vision catastrophique.

Deux pages lui sont suffisantes pour dévoiler le vainqueur d’un tel affrontement et de provoquer, de fait, une amère désillusion. Toutefois, plutôt que de poursuivre les péripéties, l’auteur préfère revenir en arrière dans son récit (juste quelques jours) en opérant, comme il a déjà pu le faire antérieurement, un changement dans la perception de l’histoire. De fait, après avoir vécu principalement dans le tome 5 les pérégrinations liées à Richards, dans cet épisode nous revenons auprès d’Harmony et de ses pairs, près à partir sauver leurs deux jeunes amis embarqués par le sinistre homme masqué.

Toujours aussi bien huilée et on ne peut plus active, l’aventure a l’avantage de gagner en puissance, se déroulant désormais dans des ambiances à la X-men, pour laisser une place prépondérante dans l’usage de superpouvoirs et d’affrontements surnaturels. A cet égard, Payne prend plus de poids, Harmony tente de se refaire une santé en s’appuyant en particulier sur Chester (le fils de Walter) que l’on a croisé subliminalement à la fin du volet antérieur et qui apporte une bonne dose d’humour.

Pour la partie graphique, rien à redire. Mathieu Reynès assume pleinement sa mission en utilisant un trait toujours aussi soigné et dynamique. On restera impressionné par l’audace de certains de ses plans et par le très beau réalisme de vignettes, sublimé par une mise en couleur experte.

Un sixième volet détonant qui installe désormais un antagonisme ancestral et qui nous promet des péripéties d’une puissance divine.

Par Phibes, le 7 novembre 2020

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