HARMONY
Dies irae

Après que le centre de Sigmacorp ait été détruit et qu’il ait récupéré les données scientifiques qui s’y trouvaient, Harold Richards s’est installé dans de nouveaux locaux. Caché derrière son masque qui met hors de vue son visage mutilé par le feu, il se prépare à réaliser son grand projet. Pour cela, il supervise des expériences qui se déroulent dans les sous-sols d’un quartier abandonné et qui concerne un jeune garçon impétueux aux pouvoirs extraordinaires. Ce dernier étant lié à son plan, il s’apprête à réaliser une autre partie de celui-ci en kidnappant la jeune Eden, elle aussi bénéficiant d’aptitudes singulières. Sous le couvert de la nuit, l’équipe de Richards a atteint les lieux isolés où se trouvent Eden. Profitant de l’absence d’Harmony et de Karl, ils s’emparent de la petite fille et également de son camarade Payne. De retour au centre souterrain, Eden est soumise à des tests. Quel est donc le projet de Richards ? N’y aurait-il pas là l’influence d’un être maléfique ayant provoqué il y a quelques millénaires la disparition de tout un peuple ?

Par phibes, le 5 janvier 2020

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Notre avis sur HARMONY #5 – Dies irae

En septembre dernier, les éditions Dupuis éditaient la superbe version collector noir et blanc de ce cinquième tome. Deux mois plus tard, c’est au tour de la version colorisée à fleurir les bacs toujours sous le couvert de son créateur Mathieu Reynès.

L’on retrouve ainsi la suite des aventures tumultueuses de la jeune Harmony et de ses pairs face au sinistre Richards, et ce, dans une intrigue qui commence à se dessiner efficacement. Dès les premières planches, cet opus nous replace dans les péripéties vécues du côté Richards, un an après que ce dernier ait affronté Harmony dans des échanges hors norme. Désormais masqué, ce massif personnage nous entraîne dans son projet mystérieux qui repose en partie sur la capture de la jeune Eden et qui se nourrit d’une légende ancestrale.

A cet égard, Mathieu Reynès continue à nous faire vivre des moments intenses, nimbés de colères, où l’action et évidemment le fantastique ont toute leur place. Le récit prend même une orientation paroxysmique au moment du dévoilement total du projet de Richards et de l’affrontement démesuré qui en découle.

La partie graphique se veut de haute volée. Mathieu Reynès continue avec une rigueur perceptible à jouer sur l’esthétisme de son trait, usant pour cela d’une précision impressionnante. Les décors sont remarquables et les personnages révèlent un potentiel intéressant voire énergisant, surtout avec cet opus qui lève le voile sur leur véritable personnalité. La colorisation est un véritable atout pour ce tome qui amplifie les scènes d’actions ou campe les ambiances qu’elles soient nocturnes ou mentales.

Un cinquième volet efficient qui fait monter la menace d’un cran. Nous attendons la suite avec impatience !

Par Phibes, le 5 janvier 2020

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