HANNIBAL MERIADEC ET LES LARMES D'ODIN
Le manuscrit de Karlsen

Le pirate Hannibal Meriadec est plus que jamais décidé à trouver la voie qui lui permettra de découvrir les légendaires larmes d’Odin. Après avoir écouté le terrifiant récit de sa captive, la Comtesse Montfortin, dont le père a atteint l’île mystérieuse sur laquelle repose le fameux trésor, le capitaine du Mac Lir se doit dans un premier temps mettre la main sur le manuscrit de Karlsen. Pour ce faire, accompagné par deux hommes de bords, de la comtesse et de sa dulcinée Sélina, Meriadec part promptement à cheval pour Venise, ville où se trouve le grimoire convoité, délaissant le commandement de son navire à Thorn. Mais le danger ne s’est certainement pas estompé pour autant car les soldats du roi et- l’ordre des cendres s’intéressent à eux et à leur quête, et sont prêts à leur tomber dessus à tout moment de la plus sanglante et hideuse des façons.

 

Par phibes, le 29 juin 2010

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2 avis sur HANNIBAL MERIADEC ET LES LARMES D’ODIN #2 – Le manuscrit de Karlsen

C’est reparti ! Avec "Le manuscrit de Karlsen", Hannibal Meriadec, le pirate massif, endolori sentimentalement et ambitieux, poursuit ses aventures. Toujours lancé sur les traces légendaires des fameuses larmes d’Odin, il délaisse, dans ce nouvel opus, la grande étendue océane et le Mac Lir pour arpenter cette fois-ci la terre ferme.

Jean-Luc Istin gère au mieux son récit en lui donnant toute la force d’attraction nécessaire pour absorber dans son sillage le lecteur féru d’histoires à sensations de piraterie. Point n’est nécessaire d’expliciter que cet épisode possède une réelle énergie, de par les intonations fantastiques et "zombiesques", l’ordre des cendres oblige, dont il regorge. Hannibal Meriadec reste un personnage fortement charismatique qui a le don de drainer, dans son périple honorable (pour Sélina), toute sorte de mauvaises rencontres dont on aura un gros aperçu en ce volume.

Plus linéaire que le tome précédent, il n’en demeure pas moins captivant. Les péripéties contées, que ce soit sur terre ou sur mer, sont punchies à souhait et nous réservent des échanges bien musclés, saupoudrés d’un certain humour, qui auront pour cadre essentiel l’auberge de Monsieur Sancourt. Pour cela, Jean-Luc Istin n’hésite pas à utiliser les poncifs de la zombie mania qu’il restitue avec toute la terreur qui lui sied. Par ailleurs, fidèle à ses aptitudes, il influe sur le cours de son équipée pour engendrer la surprise (à l’image de chaque final) qui a pour effet de relancer les péripéties.

Stéphane Créty, quant à lui, continue à réaliser un excellent travail. Son univers graphique, que ce soit dans les décors tout comme dans les plans de personnages, possède une démesure qui délivre un message de toute puissance. On ne se lasse pas de parcourir ses vignettes qui dévoilent des perspectives et des dimensions très audacieuses, au gré desquelles des protagonistes forts en gueule, mystérieux ou sensuels déambulent avec justesse.

Une suite toute aussi forte que le précédent tome qui conserve sa part de mystère et d’action sur la quête d’un trésor mythique.

 

Par Phibes, le 29 juin 2010

Ce qui séduit dans la série mère comme dans ce spin-off c’est la démesure, cette envie que les auteurs ont de nous offrir une grande fresque d’aventure et de piraterie teintée de fantastique. Décors grandioses, personnages aux caractères marqués et un ton où les bons mots fusent comme les balles d’un pistolet… pas de doute, Jean-Luc Istin sait où il va et il nous y emmène avec fougue et talent.

Côté illustration Stéphane Créty au dessin et Sandrine Cordurié à la couleur relèvent le défit. Même si le trait de Créty est parfois un peu maladroit sur certains personnages cela n’entache en rien le plaisir de lecture.

Ce deuxième opus d’Hannibal Mériadec et les larmes d’Odin confirme la très bonne impression ressentie sur le tome 1. Une série qui plaira aux amateurs de récits de pirates et aux inconditionnels de la série mère Le Sang du dragon.

Par melville, le 6 juillet 2010

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