HANDMAN
Destin indésiré

Mikaël, jeune lycéen tranquille, qui a une vie quelque peu commune, va soudain vivre un évènement qui change totalement son existence…
Par maladresse il met les mains sur un produit chimique qui avait été déversé accidentellement dans une rivière par un usine.
Mickaël, s’apperçoit alors que ses empreintes digitales ont totalement disparues et que ses mains semblent possèder un pouvoir de "Super-Héros"… Handman est né.

Par aub, le 15 novembre 2014

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2 avis sur HANDMAN #1 – Destin indésiré

L’histoire de la création de cette BD n’est pas commune et voilà certainement déjà pourquoi elle vaut le détour.
L’auteur, Scénariste et dessinateur, Quentin Lefevre, est lycéen lorsqu’il a l’idée de cette Bande Dessinée, et voulant réaliser son rêve il s’est attelé corps et âme à ce projet pour aujourd’hui pouvoir la publier. J’ai suivi l’histoire de Quentn sur les réseaux sociaux et sur son site.
Il faut bien dire que la qualité graphique de son travail a encore besoin d’évoluer, et c’est certainement pour ça que sur Sceneario.com nous avons voulu le soutenir en réalisant une préview de son album, espérant ainsi lui apporter quelques lecteurs supplémentaires.

En tout cas, c’est avec un peu d’attendrissement que je l’ai suivi, et aujourd’hui à la lecture de sa BD, lecture de laquelle très honnètement et sans méchanceté aucune je n’attendais pas à grand chose, j’ai été quelque peu "sur le cul" par l’ensemble de l’album.

Alors oui, il y a énormément d’inperfections dans les illustrations: des jambes trop courtes, des personnages quelques peu disproportionnés, mais au delà de ça, j’ai été agréablement surpris par la simplicité du trait qui, grace à des codes de dessin, permet aux personnages de faire sentir des émotions. Pas facile de dessiner l’étonnement, la peur ou la joie, Quentin s’en sort très bien.
Les textes et la position des bulles dans les cases sont aussi plutôt réussis et donnent à l’ensemble de l’ouvrage une fluidité bien maitrisée. On sent qu’il y a beaucoup de travail derrière tout ça.

Du coté du scénario, oui, il est classique. Oui il peut paraitre simple, mais vraiment bien mené et la narration y est maitrisée. On sent que Quentin a certainement passé de nombreuses heures sur son découpage et la mise en place des planches. On s’attache rapidement à Mickël, le futur super-héros, et on a envie d’en savoir plus sur son pouvoir que lui même découvre en même temps que nous !!

Au final, rien que pour le temps passé sur ce travail, parce que Handman est un super héros naissant, parce qu’il ne faut pas lire que les gros blockbusters et parce que je vous dis que c’est bien, achetez Handman tome 1…

Par AUB, le 15 novembre 2014

Malheureusement beaucoup trop de faiblesses tant au niveau graphique que narratif, une édition professionnelle ne semble vraiment pas envisageable pour le moment (d’ou le choix de l’auto édition).

Un dessin qui a du mal à trouver un équilibre : trop réaliste et proche des documents par endroits (certains décors), pour un dessin qui se veut "semi réaliste", mais bien trop de fautes de proportions, d’anatomie, de perspective et de cohérence tout au long de l’album et cela même pour un dessin semi réaliste.

Un thème éculé : le paradigme du surhomme, de sa conscience et de ses faiblesses à déjà été surexploité tant via la BD américaine, asiatique qu’européenne. Et ici l’auteur ne nous apporte rien de neuf. On ne peut que conseiller à ce jeune homme d’enrichir son esprit et son imaginaire. "Le Héros aux mille et un visages" de Joseph Campbell lui est fortement conseillé.

Simple ne signifie pas "simpliste", or ici l’auteur est tombé dans ce travers. Il y a un niveau minimum à atteindre avant de pouvoir publier, même en auto édition, et ici on est loin du compte.

Bref, l’auteur devrait sérieusement penser à entamer une formation artistique afin de combler ses sérieuses lacunes et pouvoir nous proposer une suite ou entamer une autre série.

Un point positif est à souligner : on sent "l’envie" de l’auteur de devenir un dessinateur professionnel. Néanmoins cette envie ne suffit pas, il faut ici que l’auteur procède a une réelle remise en question et un énorme travail sur lui même.

Donc : bon travail 🙂

Par Torquemada, le 2 décembre 2014

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