HANA ATTORI
Irréductibles ninjas

Depuis qu’elle a 4 ans, Hana Attori est élève à l’internat de l’école ninja d’Iga. Les années ont passé et la petite orpheline a grandi, améliorant de jour en jour ses techniques de combat.

Un jour, elle et son ami Goro vont devoir affronter Chokki et Banken, les assassins de deux maîtres instructeurs de l’internat. De retour à Iga, lors du rapport qu’ils devront faire à leur directeur, Hana et Goro, les deux apprentis ninjas, comprendront que le meurtrier de la famille de la jeune fille n’est autre qu’Oda, le chef du pays. Carrément…

Qu’à cela ne tienne. Peu importe la crainte que cet Oda inspire à tous. Dès lors, Hana n’aura qu’une idée en tête : venger les siens. Pour commencer, elle s’est promise de retrouver Chokki qui l’avait laissée pour morte…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur HANA ATTORI #1 – Irréductibles ninjas

Après Les 4 princes de Ganahan aux éditions Delcourt, c’est dans la collection Soleil Levant que Tony Valente revient, très convaincant, avec cette histoire destinée à la jeunesse qui nous fait faire connaissance avec Hana Attori, une véritable petite super-héroïne à la détermination immense.

Très typé manga, le trait de l’auteur prend véritablement des airs de dessin animé grâce aux décors dans lesquels ils sont incorporés et qu’il n’hésite pas à moduler à coups d’effets, de couleurs ou de floutés. Réalisés à l’ordinateurs, ces couleurs et ces effets sont malheureusement victime comme souvent dans ce type de travail du résultat de l’impression papier : on sent bien que les scènes sombres le sont un peu trop. Dommage sans être trop pénalisant, entendons-nous. Quant aux scènes bien lumineuses, elles le paraissent d’autant plus ; là, pas de problème.

L’histoire en elle-même est certes assez convenue : une petite orpheline, à l’aide d’amis qu’elle se sera faits au fur et à mesure, va défier un ennemi réputé hors d’atteinte. La surprise ne viendra donc pas du suspense ou des objectifs de l’histoire, mais bien de la manière dont vont évoluer les personnages et leurs relations et de l’originalité des situations qu’ils vont traverser.

Ce premier tome nous met à l’aise pour l’auteur, puisque déjà son pari d’intéresser ses lecteurs semble gagné : les personnages sont attachants – Hana est craquante – et l’humour n’hésite pas une seconde à pointer le bout de son nez. Humour parfois teinté du soleil toulousain qui éclaire la planche à dessin de Tony Valente : nos petits ninjas, bien que Japonais, ne coupent pas à l’appellation « pitchounes » !!! Vous jugerez en tout cas de cet humour avec ces gags du style « le début de pluie » ou avec ces références facilement décelables même par les plus jeunes (notamment à la série Astérix, jusque dans le titre de ce premier tome) : tout est vraiment aux petits oignons (devrais-je dire aux petits sushis ?) pour un jeune lectorat qui ne manquera pas de tomber sous le charme de ce très chouette début de série.

A découvrir !
 

Par Sylvestre, le 3 août 2008

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