H.O.P.E.
Hybrides

Grâce aux efforts conjugués de Léa, Deyann et Gabriel et à la suite de rudes combats, la ruche de Philadelphie est enfin libérée de la présence des sentinelles laissées par les entités extraterrestres Drachs,. S’agissant de la 5ème base humaine délivrée, germe l’idée de constituer une sorte de gouvernement regroupant les représentants de chaque unité sauvée en vue d’œuvrer dans une démarche commune pour un meilleur avenir. Fort de ces dispositions bénéfiques, les trois jeunes gens décident de poursuivre leurs opérations d’éradication et porte leur dévolu sur la cité de Baltimore. En ces lieux également dévastés, ils finissent par découvrir la ruche apparemment vidée de ses habitants. A y regarder d’un peu plus près, ils remarquent que des expériences génétiques ont été réalisées, transformant les individus en des monstres difformes. Mais ce n’est pas tout car leur introspection en ce nouveau site va leur permettre de faire des découvertes de taille, l’une concernant l’envahisseur, l’autre en rapport avec les origines mystérieuses de Léa et Gabriel.

 

Par phibes, le 14 mars 2011

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Notre avis sur H.O.P.E. #3 – Hybrides

Notre bonne vieille planète n’est plus que l’ombre d’elle-même depuis que les Drachs, entités extraterrestres belliqueuses, sont venus faire des dégâts considérables à l’humanité toute entière. Toutefois, grâce à la clairvoyance de certains scientifiques, l’homme a pu survivre à ce chaos, réparti dans des ruches souterraines. Maintenant, l’heure est à la contre-attaque, celle qui doit débarrasser les terribles sentinelles laissées par l’envahisseur qui a programmé son retour.

Alain Janolle reste dans l’esprit de son aventure post apocalyptique en la divisant en deux parties juxtaposées. La première concernant les pérégrinations du trio composé de Léa, Gabriel et Deyann. Ces derniers découvrent un nouveau site au sein duquel de nouvelles rencontres sont à prévoir, effrayantes, monstrueuses, surdimensionnées. Par ailleurs, leurs investigations à Baltimore vont être l’occasion de trouver des réponses par rapport à leurs origines. La deuxième repose sur la tentative d’une réorganisation politique des communautés survivantes, basée autour une certaine symbolique.

L’histoire qui nage en pleine science-fiction est bien rythmée et se veut réserver quelques bonnes surprises. Alain Janolle nous livre un univers hors norme plaisant, et surtout intrigant peuplés de jeunes personnages issus de ruches souterraines disséminées sur le territoire américain livrés à eux-mêmes et bien motivés pour un monde meilleur. Leurs diverses pérégrinations sont confortées par des dialogues abondants dégageant une certaine jeunesse doublée d’une maturité assez surprenante (la situation dans laquelle ils se trouvent l’exige quelque peu) et un humanisme profond. Assurément, l’artiste n’est pas en reste et souhaite faire passer un message le plus clair possible.

Habile également au dessin, le créateur de la série présente une étude graphique assez coutumière de très bonne qualité, colorisation comprise. Son univers chaotique à la Je suis une légende est bien représenté, porté par ses visions d’abandon explicites touchant à des emblèmes internationaux. Les aplats de noir sont pléthores, prouvant que l’auteur sait maîtriser ses ombres et de fait, la profondeur de ses ambiances. Ses protagonistes sont attachants, dans leurs apparences, leurs expressions (gros plans explicites) et dans leurs agissements.

Un très bon opus qui clôt un premier cycle et que les adeptes de la saga accueilleront favorablement.

 

Par Phibes, le 14 mars 2011

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