H.H.HOLMES
Englewood

Londres 1888 : Mary Jane Kelly , une prostituée, est retrouvée morte, sauvagement mutilée. Elle sera la dernière victime connue de Jack l’éventreur.
Un homme d’un certain standing quitte la capitale anglaise pour les Etats-Unis.
Chicago : un certain Dr Holmes s’est installé comme pharmacien.
Des corps de femmes sont découverts mutilées. La technique rappelle celle du célèbre Jack l’éventreur.
Deux agents de Pinkerton sont sur l’affaire.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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2 avis sur H.H.HOLMES #1 – Englewood

Lorsque j’ai vu la publicité pour cette oeuvre la première fois, je fus intrigué par la couverture et le titre de la série : la façon dont est écrit H.H.HOLMES donne de loin 6.6.6OLMES. Ceux qui ont vu La malédiction de Richard Donner (dont un remake est sorti ce 06.06.2006, à la même date que la bande dessinée de Fabuel et Le Hénanff) et autres films ou livres de ce genre  savent ce que signifie le chiffre 666.

Bref, intéressé, j’ai donc lu ce premier tome, et je ne suis vraiment pas déçu. En fait, les auteurs s’intéressent à la carrière criminelle de Henri H. Holmes, de son vrai nom Herman Webster Mudgett, un escroc devenu meurtrier, et qui est considéré comme le premier "sérial-killer" de l’histoire de l’Amérique moderne. Avec ce premier tome, nous découvrons les différents protagonistes du récit : H.H.Holmes donc, mais surtout les deux agents de Pinkerton : Siringo, plus habitué à la vie sauvage qu’à la grande ville, et Mireille Martinelli, féministe convaincue. Ces deux personnages étant fortement intéressants, aux caractères différents, véritables opposés, mais qui vont devoir faire équipe.

Fabuel, le scénariste de la série Les caméléons (paru chez Casterman), sait nous intéresser à l’histoire. Il sait comment passionner le lecteur, comment créer l’ambiance, faire monter la tension, distiller le suspense. Il sait comment le mettre mal à l’aise par moment. Il est aidé pour cela par un dessinateur talentueux, Fabrice Le Hénanff, qui a su avec son trait original, sombre, créer cette atmosphère qui fait ressortir la noirceur du propos, créer le malaise et en même temps fasciner. Les dessins sont très documentés. Les recherches ressortent dans les décors, costumes : tout cela rend authentique son Chicago de 1890.  C’est du beau travail.

Alors, si vous avez aimé Le silence des agneaux, Hannibal, Seven, cette histoire devrait vraiment vous plaire.

Par BERTHOLD, le 12 juin 2006

Bon achat, je ne connaissais pas les auteurs, du coup j’ai acheté leur ancien livre.
Très bons tous les deux, avec une faiblesse sur le dessin pour les caméléons et une faiblesse sur le scénario pour H H Holmes. L’union sacrée se fera sans doute pour le prochain…
Bonne bd tout de même!

Par Walter, le 3 septembre 2006

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