H.E.R.O
Powers and abilities

Heaton, Pennsylvanie.

Un soir de pluie, dans une cabine téléphonique, Jerry Feldon explique tristement qu’il a trouvé, il y a quelques temps, une étrange amulette ou sont inscrites les lettres H, E, R et O. En pressant ses lettres il se transforme en n’importe en un super héros invincible. Il n’est jamais le même personnage.

Seulement voilà, Jerry est un paumé, il croit un temps que cet objet va lui permettre de séduire la belle Molly qui travaille avec lui, mais tout dérape irrémédiablement…

L’amulette est ensuite retrouvé par Matt Allen, un homme d’affaire qui, très vite, préfère s’adonner aux plaisirs de la justice musclée plutôt que de se concentrer sur son travail ou sur sa famille…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur H.E.R.O #1 – Powers and abilities

Ce premier recueil est vraiment épatant.

Je partais vraiment en me demandant ce que pouvait avoir d’original ce principe qui permet à n’importe quel quidam de devenir un héros ! Et finalement, tout est dans le ton, le regard humain sur ces gens « normaux » qui ont la possibilité de devenir des sur-hommes, quel sacrifice vont ils décider de faire ? Jusqu’à quel point vont ils se laisser submerger par leur rêve d’être meilleur plutôt que de simplement être ce qu’ils sont !

H.E.RO n’est donc pas vraiment une série de super héros à la con, on n’y voit aucun combat, les gros balaises ne sont pas vraiment très intéressants, ce qui l’est c’est les gens ordinaires et leur rapport avec ces pouvoirs !

Quand DC créa cette série, en 65 dans « House of mystery » #156, c’était davantage pour permettre aux lecteurs de vraiment s’identifier au héros, le jeune Robby Reed, qui pouvait, l’espace d’un ou deux épisodes, devenir un super-héros ! Ce concept fut malgré tout qu’assez banalement utilisé jusque là, une suite de combat… Will Pfeifer et Kano ont donc décidé de reprendre tout ça mais de le resituer plus avec un esprit adulte, moins naïf. Les pouvoirs c’est bien mais encore faut il savoir les gérer et ne pas faire passer sa vie en second.

Toucher du bout des doigts les héros de notre enfance, ça n’est que des rêves tout ça !

L’écriture de Pfeifer est vraiment tout en finesse, parfois mélancolique, parfois pleine d’énergie, en tout cas on sent vraiment les personnages vivre, penser, c’est palpitant ! Le tout est superbement mis en image par Kano qui s’était fait, auparavant, connaitre sur Superman ! Son trait est à la fois souple et très précis sans entrer dans des détails trop lourds.

Une étonnante surprise qui, je l’espère, devrait certainement bientôt arriver en France ;-)))

Par FredGri, le 2 avril 2004

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