GUS
Happy Clem

Alors que Gus continue sa carrière de bandit, Clement Denner profite de sa nouvelle vie au côté de sa femme Ava et de sa fille Jamie. Il s’est acheté une belle maison à San Francisco, il peut ainsi profiter de cette belle vie tout en repensant à sa "carrière" d’hors la loi, aux côtés de Gratt et de Gus. Il retourne voir son vieil ami Gratt, car il a besoin de se refaire un peu. Il a eu quelques soucis financiers ces derniers jours…

Par berthold, le 9 février 2017

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Notre avis sur GUS #4 – Happy Clem

Il se faisait désirer le quatrième tome de la série Gus !

L’attente était énorme pour découvrir la suite des aventures de Gus, Clen et Gratt.

Christophe Blain nous surprend avec ce nouveau tome.
D’entrée, il nous montre une attaque de train par Gus (et son nez) qui tourne mal. Nous retrouvons Clement Denner, alias Clem, qui mène sa petite vie tranquille à San Francisco. Mais il a toujours besoin d’argent et quoi de plus facile que de faire ce qu’il connait le mieux : le bandit. Mais le Beau Bandit, avec classe et tout. Ainsi, il vient retrouver Gratt et c’est reparti pour les emmerd… pour l’aventure !

Tout au long de l’album, Blain ne ménage pas ses personnages. Il nous épate avec une galerie de personnages assez étonnants comme ce Eliphalet, un drôle de peintre, un gaillard borgne dont nous découvrons le passé un peu plus loin dans le récit. Mais aussi, en nous montrant ce que fait vraiment Jamie, la fille de Clem ou le destin d’Ava.  Et dans tout cela, il y a le far west et ses codes. Attaque de train, de banques, chevauchées, gunfight, saloons et femmes de mauvaises vies, alcools et tant d’autres ! L’intrigue est riche. Il s’y passe toujours quelque chose. Le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer.

Blain s’amuse à mettre en scène des "têtes" connues vues dans certains westerns au cinéma. Ainsi, on peut croiser Deforest Kelley (le Dr McCoy dans Star Trek), Slim Pickens (Major Dundee,…) ou encore Sterling Hayden.
Mais Blain reste Blain. Et son dessin est parfait. Ses personnages sont terribles. Les postures sont réussies et les gueules valent le détour. Il dessine à la perfection les chevaux. Il nous fait revivre le far west avec talent.

Happy Clem ne déçoit pas. Au contraire, il enchante. Et une suite est attendue. Et oui, au final, il y a un bon cliffhanger qui donne envie de vite lire le prochain tome !
Du bon western comme on aimerait en voir bien plus souvent !

 

Par BERTHOLD, le 9 février 2017

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