GURREN LAGANN
Vol. 001

A cette époque, sur Terre, des villages entiers sont exclusivement souterrains, et leurs ressortissants, les humains, sont largement dissuadés de vouloir jeter un coup d’œil en surface d’où ils ont jadis été chassés, effrayés qu’ils sont par la promesse des menaces qui s’abattraient sur eux s’ils allaient outre ces conseils que leurs élus leur donnaient… Mais lorsqu’il y a interdiction, n’y a-t-il pas automatiquement, pour équilibrer, un inévitable désir de ne pas la respecter ?

Ce fut le cas pour Simon et son ami Kamina. Il faut dire qu le premier, foreur émérite de galeries pour le compte de son village en perpétuelle expansion, était depuis trop longtemps tenté de diriger ses outils de forage vers le haut… Les deux garçons, après un tremblement de terre, allaient voir leur rêve se réaliser brutalement et allaient accéder à la fameuse surface. Ils allaient dans le même temps rencontrer Yoko, une fille du village voisin, puis découvrir un "ganmen" (une sorte de véhicule-robot) dont ils allaient apprendre la maîtrise avant de comprendre qu’à la surface, les humains comme eux n’étaient pas les bienvenus… Et que même si des groupes comme "la fratrie noire" existaient pour les protéger contre leurs ennemis, d’autres groupes comme "l’armée d’éradication des humains" étaient eux animés par des ambitions carrément opposées !!!

Simon, Kamina et Yoko allaient devoir se battre, ils l’avaient bien compris. Ils allaient aussi s’octroyer un second ganmen, portant à deux unités leur "pool". Ils allaient même nommer leur deux ganmens Gurren et Lagann avant de s’apercevoir que ceux-ci pouvaient fusionner et ainsi afficher une puissance supérieure, et ainsi se sentir prêts à affronter tous les ennemis qui se présenteraient à eux et dont ils espéraient bien se débarrasser pour qu’enfin l’humanité puisse vivre sans crainte en sous-sol comme en surface…
 

Par sylvestre, le 18 octobre 2010

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Notre avis sur GURREN LAGANN #1 – Vol. 001

Avant d’être décliné en version papier, Gurren Lagann a existé en tant que dessin animé créé par les studios Gainax. Ce manga est donc une adaptation, et le fait qu’il ait été réalisé à partir d’une œuvre déjà existante a conduit à ce que des modifications soient faites par rapport à ce que propose le scénario original.

Les auteurs de ce manga l’ont forcément imaginé de manière à ce que les lecteurs n’aient pas besoin d’avoir vu l’animé (disponible en DVD chez Beez) pour compter parmi les nouveaux fans et pour apprécier cette série qui rassemble tous les éléments pour faire figure d’ambitieux shônen : humour, action, filles aux formes généreuses et univers fantastique. Cependant, à vouloir être super efficace (ou est-ce parce que le dynamisme de l’animé est véritablement difficile à traduire sur le papier ?), ce début de série risque malgré tout de perdre les lecteurs qui ne connaissent pas l’œuvre originelle…

La faute au graphisme, peut-être, puisque sans la couleur dont nous gratifie l’animé, bien des séquences ressortent assez illisibles, assez fouillis… Ou bien la faute au scénario, peut-être, puisqu’il ressort malheureusement assez basique. Ce tome 1 nous met en effet le pied à l’étrier de cet univers, nous en dévoile des enjeux et nous présente les gentils, les méchants, ceux qui aident les premiers et d’autres encore qui aident les seconds. Mais rien de vraiment original, si ce n’est le contexte entre sous-sols et surface.

Car quelle offre, après ? On imagine aisément que des scènes de combats vont suivre, et, qu’avec les ganmen qui font en partie l’originalité de l’histoire (bien que les robots à conduire n’aient plus grande originalité à nos yeux au moins depuis Goldorak !), on risque de partir assez logiquement dans des surenchères de combats tous plus spectaculaires les uns que les autres comme c’est souvent le cas dans le genre ! Mais quoi de plus ?

Deux possibilités, alors : soit vous tombez sous le charme ou soit vous foncez vers cette série Gurren Lagann parce que vous avez aimé l’animé. Soit tout cela vous paraîtra vraiment moyen… A vous de voir…
 

Par Sylvestre, le 18 octobre 2010

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