GUERRE DES SAMBRE (LA) : MAXIME & CONSTANCE
Hiver 1781

Maxime de Sambre, grâce à la plaidoirie de son avocat, Robespierre, a été acquitté du meurtre du Baron Von Dantz. Aujourd’hui, en toute quiétude, le jeune homme peut célèbrer son mariage avec Louise-Marguerite Collée des Vignes qui est aussi enceinte.
Ce mariage se fait en toute intimité, n’est invitée que la famille proche. Et pour Maxime, c’est Maria, sa "nounou", qui represente sa famille. Avec elle, sa fille Constance, qui a grandi avec Maxime… La jeune Constance dont le coeur ne bat que pour Maxime depuis toujours…

 

Par berthold, le 11 novembre 2015

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Notre avis sur GUERRE DES SAMBRE (LA) : MAXIME & CONSTANCE #2 – Hiver 1781

Un an après la sortie du premier volet de cette nouvelle trilogie de La Guerre des Sambre, consacré à Maxime & Constance, voici enfin la suite intitulée Hiver 1781.

L’histoire commence par un mariage qui n’est pas si festif qu’il le devrait. Il annonce les drames à venir.
Yslaire nous raconte l’évolution de Maxime de Sambre, qui veut se démarquer de ses beaux-parents, qui veut être libre. Maxime, qui est aussi un libertin, qui sait séduire les femmes et qui veut conquérir, par tous les moyens, la couche de sa belle-soeur, mariée aussi, et cela dès le soir de sa nuit de noce avec Louise-Marguerite.
Alors qu’il est mal à l’aise dans cette famille et qu’il réussit à l’embarquer dans l’ancienne maison de sa mère, Maxime connait le deuil, quatre jours après la naissance de sa fille qui décède d’une étrange maladie. C’est ensuite l’arrivée des jumeaux dans la famille, dont l’un est aveugle.
Yslaire nous conduit jusqu’aux prémices de la Révolution Française, où Maxime doit faire un choix.
Dans ce récit, Yslaire s’intéresse beaucoup à Maxime, mais il nous montre le désarroi, la vengeance de Maria, qu’il a renvoyé et surtout, dans les dernières pages, nous découvrons Constance qui, devant sa mère blessée, doit faire un choix au sujet de Maxime…
J’avoue être une nouvelle fois conquis par le talent d’Yslaire, cette façon de nous faire rentrer dans l’histoire des Sambre. Une écriture intéressante et passionnante qui, même après avoir refermé l’album, continue de nous captiver !

Puis il y a la performance graphique de Marc-Antoine Boidin. Quel talent !
Dès la première case, on est sous le choc ! Admirez la composition de la seconde case et l’ambiance qui en ressort. C’est sensé être un mariage et on se retrouve devant une atmosphère quasi-morbide, triste, dans cette église où la lumière n’arrive pas à percer. Puis, il y a ce contraste avec les images de l’extérieur en ce bel hiver tout blanc !
Boidin a aussi du talent pour illustrer les visages et les expressions des personnages. Rien qu’en les regardant, on comprend ce qu’il pense. Là où c’est assez fort, c’est justement de regarder le jeu de séduction de Maxime, et son sourire…
Boidin créé de superbes compositions avec certaines teintes sombres, auréolées par un peu de lumière, c’est tout simplement magnifique.

Ce second volet est très réussi. Une lecture recommandée pour cette saga familiale, celle des Sambre, devenue un titre mythique !

 

Par BERTHOLD, le 11 novembre 2015

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