GUERRE DES BOUTONS (LA)
La guerre des boutons

« Tous les Longeverne sont des couilles molles ». Voilà de quoi est parti cette guerre des boutons, un conflit entre des gamins de deux villages voisins, d’un côté les Longeverne, de l’autre les Velran. Blessés au plus profond de leur amour propre, les Velran répliqueront : « Tou lé Velran son dé paigne cul ». Inscrit sur la porte de l’église du village, cette réponse s’avère être une vraie déclaration de guerre. Une guerre où le butin sera composé de boutons de pantalons…

Par Placido, le 3 octobre 2011

Notre avis sur GUERRE DES BOUTONS (LA) #1 – La guerre des boutons

Franchement, il faut être franc, depuis que les droits d’auteur de Louis Pergaud pour son roman La Guerre des Boutons sont tombés dans le domaine public, c’est du grand n’importe quoi. Deux films sortent quasiment simultanément au cinéma et il en est de même pour la BD puisqu’en plus de cette édition Dargaud, vous en trouverez une chez Delcourt…
On croirait des vautours se jetant sur une carcasse encore toute fraîche…

Mais passons, et concentrons nous sur la 1ère partie de l’adaptation d’Olivier Berlion. Premier constat : décevant. Il ne ressort absolument aucune originalité de ce récit, très linéaire, très plat, tant sur le plan du scénario (oui, il est possible de créer un scénario original tout en restant très fidèle à l’œuvre) que sur le plan de la mise en scène, des personnages, des dialogues… Et même du dessin.

L’auteur nous recrache simplement les scènes principales de l’histoire sans y ajouter son petit grain de sel. Les personnages, portés par des dialogues insipides à souhait, sont d’une fadeur déconcertante pour des petits gars pourtant entraînés dans une guerre toute particulière, à la fois jouissive et pleine de cette cruauté enfantine. Le dessin, très passe-partout n’apporte rien non plus et confirme même l’absence totale d’ambiance.

Le seul intérêt de cette BD serait de permettre aux plus jeunes lecteurs de découvrir cette très belle histoire de jeux d’enfants. Et encore, le cultissime film d’Yves Robert datant de 1962 est toujours là pour remplir cette mission à merveille.

Par Placido, le 3 octobre 2011

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