GTO
Tome 1

 
Eikichi Onizuka a 22 ans et il est toujours sans emploi. D’un caractère très fort, il est très direct et assume pleinement ses choix, même les plus farfelus, ce qui lui vaut bien des déconvenues lors des entretiens d’embauche auxquels il se présente.

Un jour, il rencontre une jolie fille et s’apprête à vivre avec elle une folle nuit d’amour lorsque celle-ci, au dernier moment, le quitte pour retrouver son véritable amant dont Onizuka apprend alors qu’il est professeur.

Ce magnétisme qu’a semblé avoir sur la jeune fille ce professeur pourtant loin d’être un canon de beauté va faire réfléchir Onizuka qui va décider de devenir lui aussi professeur ! La perspective d’avoir tous les jours face à lui de jolies élèves qu’il imagine pouvoir draguer facilement et avec succès le conforte dans ce choix : il va donc suivre un stage de professeur stagiaire et connaîtra bientôt sa première expérience d’enseignement… doublée d’une humiliation qu’il ne sera pas près d’oublier !!!
 

Par sylvestre, le 6 novembre 2011

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Notre avis sur GTO #1 – Tome 1

 
Premier d’une série qui en compte 25, ce volume de G.T.O. présentait dès février 2001 un personnage à forte personnalité que les lecteurs allaient plébisciter, incitant l’auteur Tôru Fujisawa à décliner l’univers de ce manga en plusieurs autres séries : Young GTO (à partir de 2005) et GTO Shônan 14 days (à partir de 2011) dans lesquelles il allait pouvoir montrer son héros respectivement à un autre âge et pendant une période particulière.

Eikichi Onizuka est le genre de héros qu’on n’apprécie pas dès la première rencontre. Bagarreur, imbu de lui-même, pervers, il figurerait plutôt parmi les anti-héros ! Cependant, et même si ses ambitions sont au départ motivées par des raisons assez peu avouables, sa détermination va en faire à nos yeux au fil des épisodes un garçon qu’on va prendre plaisir à suivre et dont on sera curieux de voir comment il se sort des pièges qui lui sont tendus où qu’il se tend – pour ainsi dire – lui-même !!!

Le dessin du mangaka Tôru Fujisawa est bon, bien réaliste, mais versant dans le caricatural et dans l’exagération quand c’est nécessaire. Il sert de belle manière ce manga qui derrière ses airs insolents aborde néanmoins quelques thèmes sérieux relatifs à l’éducation et aux relations entre les professeurs, leur hiérarchie, les élèves et les parents d’élèves. Au milieu de tout cela, Onizuka campe un héros vraiment culotté dont on pressent que même si l’enseignement n’était pas sa vocation, il va tendre vers un état de professeur charismatique.

Démonstration en vingt-cinq tomes…
 

Par Sylvestre, le 6 novembre 2011

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