GTO
Tome 2

 
Onizuka a passé avec succès sa période de stage pour travailler en qualité d’enseignant et est dès lors persuadé qu’automatiquement, il va être bientôt appelé par le directeur de l’établissement où il s’est illustré avec brio. Cependant, sa méconnaissance des circuits de la profession a fait qu’il ne savait pas qu’il avait, avant son embauche définitive, un oral à passer !

Il se présentera alors au concours, mais il arrivera trop tard et ses espoirs de devenir enseignant s’envoleront. Cependant, une deuxième chance se présentera à lui puisque ce concours qu’il a laissé filer ne concernait en réalité que l’enseignement public ! Après diverses frasques, il finira par obtenir un poste dans un établissement privé, mais sa première prise de poste allait avoir des allures de test vraiment très spécial…
 

Par sylvestre, le 6 novembre 2011

Notre avis sur GTO #2 – Tome 2

 
Toujours aussi extraverti et rentre-dedans au point que la caricature n’est jamais loin côté dessin, le héros Eikichi Onizuka persiste et signe dans son projet fou de devenir enseignant. Qui l’eut cru ?! Un garçon comme lui aurait pu "se réveiller d’un mauvais rêve" et repartir sur le chemin qu’il avait quitté (retournant au chômage), mais une petite étincelle de raison, de conscience et de maturité a semble-t-il joué son rôle : oui, Onizuka est en pleine possession de ses moyens et de sa tête lorsqu’il déclare haut et fort qu’il souhaite devenir professeur ! Oui, les lectrices et les lecteurs sont mis au parfum et il leur est donc confirmé que c’est bien ce fil rouge que va suivre le scénario du manga GTO : l’évolution de la "carrière" de l’imprévisible Onizuka dans le système éducatif japonais.

Son image de bad boy lui colle toujours à la peau (il est entre autres ouvertement attiré par ses élèves du sexe féminin, volontiers bastonneur ou insolent envers sa hiérarchie…) mais celle d’adulte affleure sous sa carapace d’adulescent : être un enseignant, c’est aussi être un modèle et montrer l’exemple ; or ses motivations parfois discutables semblent toujours devoir laisser la place, suite aux situations critiques qu’il traverse, à des issues pour le moins raisonnables.

L’honneur est sauf, donc, et si Eikichi Onizuka reste un personnage qu’on détesterait sans doute côtoyer dans la vie, il a cela pour lui qu’il devient au fil des pages un personnage de bon fonds.

Le bon dessin réaliste de l’auteur, le mangaka Tôru Fujisawa, est parfait pour porter cette chronique sociale décalée. Tous les atouts sont donc là pour que la curiosité, la lecture plaisir puis l’addiction à cette série soient les étapes logiques de votre découverte de ce manga des éditions Pika !
 

Par Sylvestre, le 6 novembre 2011

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