GROOM
Les réseaux sociaux

Aujourd’hui, les réseaux sociaux font plus que jamais partie de nos vies. Qu’il s’agisse de se tenir au courant en restant toute la journée le nez collé au fil de Twitter ou sur le mur de Facebook, de partager un selfie ou le portrait du mignon petit chat sur Instagram, sans oublier les mille et un messages à son meilleur ami qu’on n’a pas revu depuis 30 minutes, tout le monde, ou presque, est addict à ces passerelles qui s’ouvrent avec "le monde virtuel" qui nous entoure…
Pour ce deuxième numéro de Groom, la rédaction se penche donc sur ces divers phénomènes, sur leur impact auprès des jeunes, mais aussi sur les dangers qui peuvent s’y cacher…

Par fredgri, le 4 septembre 2016

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Notre avis sur GROOM #2 – Les réseaux sociaux

On ne peut plus se voiler la face, sous le règne d’Internet les réseaux sociaux constituent, semble-t il, le nouvel eldorado de la communication moderne au détriment des loisirs plus traditionnels, du plaisir de se côtoyer IRL (In Real Life)… Mais rien ne sert non plus d’aller diaboliser tout ça, parce que, d’une part ça ne servirait absolument à rien et d’autre part ça serait passer à côté de tout le potentiel de ces outils !

Et c’est un peu le message de ce deuxième numéro de Groom qui tente de faire le point sur ce que représentent des plateformes comme Facebook, Twitter, Instagram, Whatsap etc. Sans pour autant se voiler la face sur les dérapages et autres instrumentalisations qui peuvent découler de ces "connections".
Toutefois, globalement, la rédaction et ses auteurs mettent pas mal l’accent sur la dépendance qui s’empare des utilisateurs, sur ce nouvel Eden qui s’ouvre à tous et sur la nécessité de tout de même se méfier, ou en tout cas de s’informer ! Tout en reconnaissant que dans certain cas, notamment dans les moments ou les réseaux sociaux ont pu aussi servir d’espaces de dénonciation, pour montrer des vidéos, très vite, ou même pour relayer une information vitale (pendant les attentats de Paris, par exemple) c’était important d’avoir accès rapidement à ces réseaux !

Comme pour le précédent numéro, la rédaction axe son propos sur la clarté, d’autant que le sujet peut être parfois complexe. Mais c’est intéressant d’avoir une telle synthèse qui aborde tout les aspects de son sujet par le biais de planches de BD, de petites interviews, mais qui n’est pas non plus là pour brosser son lectorat dans le sens du poil en lui proposant un discours démago, loin de là. Les divers auteurs ne sont pas là pour dire "c’est bien" ou "ça n’est pas bien", mais davantage pour modérer tout ça en conseillant, en substance, de ne pas oublier le reste.

Après tout, le public visé est très nettement ado, une tranche de la population particulièrement réceptive aux effets d’addiction de ces portables, ces tablettes ou autres applications "hyper utiles" qui prennent de plus en plus le relais pour ce qui est de communiquer avec l’autre.
Mais que les adultes ne se sentent pas épargnés pour autant ! Car, bien au delà de nos enfants, nous sommes aussi très consommateurs et très touchés par les mêmes effets, et donc les mêmes travers.
De plus en plus, autour de nous, les gens se penchent sempiternellement pour se plonger dans leur listes musicales, sur tel site d’actualité, sur Facebook pour compter les derniers like ou suivre tel #… C’est un phénomène intergénérationnel, ce qui rend, mine de rien cette lecture particulièrement conseillée aux parents (logiquement les plus aptes à comprendre les enjeux et les dangers que peut sous-tendre un usage intensif, sans suivi… Enfin, je l’espère) !!!

Alors oui, ce deuxième Groom est moins généraliste que le premier (ça reviendra avec le troisième numéro qui est sensé faire le point sur l’actualité 2016), et du coup, moins centré sur une contextualisation de l’information. Néanmoins, je le trouve aussi très bien construit et très cohérent.
Un très bon outil pour savoir ou l’on met les pieds, parfait pour sensibiliser son lectorat à ce qui se cache derrière cet étrange smartphone qu’il garde précieusement dans sa poche… !

Extrêmement recommandé !

Par FredGri, le 4 septembre 2016

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