GRENDEL
Devil child

Depuis qu’elle est petite, depuis qu’elle a vu le corp de son oncle mort, Stacy s’est progressivement recluse dans son univers personnel, dans ses frustrations ! Quand elle a découvert qu’Hunter Rose, l’homme qui l’a accueilli, qui l’a aimé comme sa propre fille, était en fin de compte le Grendel, le responsable de ce décés, elle n’a pu que nourrir un besoin de se venger de lui, provoquant ainsi la mort de celui qui la protégeait.
Les années sont passées, et Stacy a finit par sombrer dans une depression chronique, hanté par la mort de ceux qu’elle aima, mais aussi par la présence du démon Grendel… Elle va ainsi se lancer dans les bras péternels de son docteur, Eric, ils vont se marier mais très vite cet amour va se transformer en jeu de domination… Une nouvelle mort… une nouvelle chute…Stacy sombre de plus en plus !

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur GRENDEL #1 – Devil child

Grendel, Devil Child c’est avant tout l’histoire d’un long désespoir, une chute triste et désenchantée. Un scénario, donc, sombre et assez cafardeux, l’effet est d’autant plus appuyé que le graphisme est tout en ombres et en couleurs ternes. Il faut quand même connaître un peu l’univers de Grendel pour bien appréhender ce récit, simplement parce qu’il est fait référence à pas mal de choses introduites avant et largement développées ensuite. Matt Wagner, le créateur de Grendel a nourri son univers, en a étiré les limites pour donner un résultat très complexe aux multiples ramifications.
Malgré tout, est-ce nécessaire de se boulotter le reste de la série pour bien apprécier cet album ?
Je pense que non, certes certaines références peuvent déconcerter, mais globalement on peut très bien aimer cette lecture. Néanmoins, ça n’est pas super gai et progressivement l’ambiance très lourde peut en rébuter plus d’un, le scénario de Diana Schultz a au moins le mérite d’être vraiment très sensible, on ressent ce qu’endure Stacy, son mal être, ses obsessions, je trouve juste que parfois la sauce se charge trop et que Stacy finit par se déshumaniser tant sa descente aux enfer de l’inconscient ne lui laisse aucune issue. Je ne sais pas si le choix de cette traduction est heureux, j’aurais plutôt vu les Grendel Black, White and Red par exemple pour bien réintroduire le personnage, ici on reste dans de l’anecdote qui s’adresse avant tout aux lecteurs de Grendel !
Mais si vous êtes fan de Tim Sale vous pourrez aussi vous régaler avec ces planches superbes.

Par FredGri, le 16 octobre 2007

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