GREEN LANTERN
Blackest Night

(Green Lantern 43 à 52)
Tout commence par plusieurs évènements. Tout d’abord il y a Black Hand qui qui se rend compte que si il veut amener à bien les plans de son maître, il va lui falloir d’abord se sacrifier et ainsi devenir peut-être le premier véritable Black Lantern.
Peu de temps après, Hal Jordan et Flash découvrent que la tombe de Bruce Wayne a été horriblement saccagée. En même temps, ils sont attaqués par le Martian Manhunter étrangement ramené à la vie et porteur d’un anneau noir. C’est le début d’une ribambelle de résurrections qui vont amener des légions de Black Lantern à envahir la Terre. Les héros doivent se mobiliser…

Par fredgri, le 10 octobre 2010

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur GREEN LANTERN #10 – Blackest Night

J’aurais un peu le même genre de remarque à faire qu’avec le Trade Paper Back de Blackest Night.
Nous nous retrouvons au cœur du gros évènement DC du moment, le Blakest Night. Ici, c’est l’aboutissement de pratiquement toutes les micro-intrigues qu’a pu semer Geoff Johns depuis plus d’un an. De plus, la qualité d’écriture est elle aussi au rendez-vous. Certes on est en plein comics de super héros, mais on est toutefois loin du comics pour gamin aussi. Ici, Johns nous amène dans un univers très dur, assez violent, ou les héros ne sont pas seulement une troupe de personnages œuvrant pour le bien, ils peuvent aussi être habités par la rancune, la jalousie ou la culpabilité !

Alors que la mini série Blackest Night va surtout se focaliser sur les évènements qui se déroulent sur Terre, la série Green Lantern va parler du groupe que va constituer Hal Jordan. Un groupe qui va réunir un représentant de chaque Corps (Sinestro pour les Sinestro Corps, Atrocitus pour les Red Lantern, Carol Ferris pour les Star Sapphire, Saint Walker pour les Blue Corps, Indigo-1 pour l’Inigo Tribe, Larfleeze pour l’Agent Orange et lui même comme représentant des Green Lantern). Donc, Green Lantern étant la principal série de Johns, elle va vite devenir le centre du Blackest Night. Encore une fois, l’écriture de Johns, sous des dehors ultra dynamiques, n’en demeure pas moins très efficace et très fine aussi. L’évolution d’un personnage comme Sinestro, par exemple, est particulièrement passionnante, et cette réécriture de la mythologie des Green Lantern n’en finit pas de m’éblouir. Elle réunit toutes les qualités que peuvent avoir les très bonnes séries mainstream du moment.

C’est réellement passionnant, de bout en bout. Alors, bien sur, il faut croiser la lecture de ce volume avec les deux autres gros tomes principaux (Blackest Night et Green Lantern Corps: Blackest Night) car c’est un tout, néanmoins, une fois entré on a du mal à s’arrêter, mais la gymnastique qui en résulte apporte une lecture protéiforme particulièrement jouissive.
Et tout est réussi, que ce soit le scénario comme les dessins.
Ce tome voit aussi l’arrivée de Doug Mahnke sur la série. Un dessin très élégant, magnifiquement encré par Christian Alamy, qui démontre combien ce dessinateur était fait pour cet univers… Les planches explosent de vie, mais gardent aussi une incroyable densité dans les détails, dans la finition.

Si vous n’avez pas encore fait le pas pour découvrir cet univers, c’est le moment ou jamais. Depuis la mini série "Green Lantern Rebirth", Geoff Johns fait un travail exceptionnel et il est temps de ne plus passer à côté !
Très fortement conseillé.

Par FredGri, le 10 octobre 2010

Publicité