GRANDS CLASSIQUE DE LA BD HISTORIQUE VECU
Les Sept Vies de l'épervier - Tome IV : Hyronimus

Mai 1610, sur les hautes terres d’Auvergne. Le comte Thibaud de Bruantfou essaye de capturer la jeune Ariane de Troïl pour le mener sur la piste de l’Epervier, mais son plan ne fonctionne pas. Le curé lui suggère de faire appel à un Jésuite, un redoutable chasseur de démons qui a beaucup voyagé, notamment au Japon. Il se nomme frère Jérome de la Résolution…
Dans la capitale, Henri IV et Germain continuent à courir les filles de mauvaise vie et à boire plus qu’il ne faut dans des troquets minables. La reine attend son sacre. Dans l’ombre, un homme attend le bon moment pour frapper le roi, il se nomme Ravaillac !

Par berthold, le 23 mai 2020

Notre avis sur GRANDS CLASSIQUE DE LA BD HISTORIQUE VECU #5 – Les Sept Vies de l’épervier – Tome IV : Hyronimus

C’est un tome vraiment palpitant, riche en rebondissements et en surprises.
Déjà, nous faisons connaissance avec ce moine jésuite nommé Hyronimus, adepte du combat au sabre japonais et dénicheur de sorcières. C’est un personnage vraiment dangereux, il suffit de le voir à l’œuvre pour faire parler la pauvre Ariane ou les folles de l’asile. Les auteurs dénoncent ces "inquisiteurs", ces prêtres qui se croyaient au dessus de tout, qui profitaient du pouvoir de l’Eglise.

Malgré quelques moments qui prêtent à rire, comme le passage à la taverne, cet épisode est plutot dramatique, très chargé en émotions fortes. Il y a des moments très durs, comme le supplice que subit Ariane ou l’attaque des soudards de Bruantfou sur les gens de la maison d’Yvon de Troïl. Et puis, ce final : grandiose, superbe, dramatique, mené de main de maître par Cothias et Juillard. Je pense que vous connaissez le film de F.F. Coppola "Le Parrain". Essayez de vous remémorer la scène finale. Ici, la construction est identique : nous suivons plusieurs scènes en même temps, mais qui sont partagées. Cela commence par ce qui se passe au chateau de Troïl, puis Hyronimus traque l’Epervier, le Dauphin part à la chasse au cerf et Henri IV part faire une promenade en carrosse dans les rues de Paris.
Maintenant, regardez bien comme tout s’enchaîne : ce combat au sabre et à l’épée, le Dauphin tuant le cerf et la mort d’Henri IV, assassiné par Ravaillac. Ca, c’est de la mise en scène, du grand art.
Si vous en doutez, replongez dans les dernières pages de l’album.

Un dossier de 6 pages nous attend à la fin, toujours instructif et passionnant.
Un épisode à ne pas rater.

 

Par BERTHOLD, le 23 mai 2020

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