GRANDES VACANCES (LES)
Juin 1959

Thomas et Pierre sont les petits enfants de la Baronne de Jellesac et habitent le château de cette dernière en pleine campagne. Etant relativement fatiguée pour assurer leur garde, elle souhaiterait envoyer pour les grandes vacances les deux jeunes dans des lieux d’accueil différents.
N’étant pas enclins à être séparés, Thomas et Pierre fuguent à Paris pour tenter de retrouver leur père dont ils n’ont plus de nouvelles depuis fort longtemps.
Cette virée hors du cercle habituel campagnard ne s’annonce pas si évidente que ça et va être le théâtre de rencontres étonnantes.
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur GRANDES VACANCES (LES) #1 – Juin 1959

Qui, dans sa prime jeunesse, n’a pas, sur un coup de tête à la suite d’une contrariété quelconque, souhaité voir ailleurs comment les choses se passaient. Ici, deux enfants aux tempéraments légèrement espiègles et complices fuient leur milieu familial d’adoption pour se lancer dans une quête folle d’un père absent.

"Les grandes vacances" est un récit d’aventures juvéniles, tout en douceur et d’une grande fraîcheur. Plein de bons sentiments, il fait appel à notre sensibilité et à nos souvenirs d’antan où affronter le monde extérieur ne faisait pas forcément peur.
Sans toutefois tomber dans le ridicule qui tue, Pascal Davoz  (qui est un grand enfant) nous transporte par l’intermédiaire de Thomas et Pierre dans une sorte de conte insolite où les dialogues enfantins débordant d’humour simpliste et de jeux de mots ont une place prépondérante. Quelques scènes telles l’aïeul sortant du tableau, la rencontre avec les animaux du cirque … tirent plutôt sur le burlesque mais animent sereinement et émotionnellement l’épopée.

Les dessins délicatement naïfs d’Anne Hofer qui est l’ancienne décoratrice de l’émission pour jeunes de "l’Ile aux enfants" apportent de la rondeur au scénario. Certaines planches agrémentées de publicités variées propres à une certaine époque (années 50-60) sont superbes grâce à une colorisation sobre aux tons pastel.
Les visages des personnages proches des deux enfants (la grand-mère, le père) n’apparaissent jamais dans l’album comme s’ils avaient été punis par la dessinatrice d’avoir délaissé leur progéniture.

Sorties juste avant les congés d’été 2007 dans une édition limitée avec dos toilé, ces aventures juvéniles, qui rappelleront à beaucoup bon nombre de souvenirs d’enfance, auront le mérite de faire rêver les plus jeunes.
 

Par Phibes, le 2 septembre 2007

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