GRAND SIECLE (LE)
Alphonse

Alphonse est un serf qui mène une existence peu reluisante et guère intéressante. Mais un soir il est témoin d’un crime odieux. Des hommes au service de Louis XIV viennent de tuer le chevalier de Beaumont pour une sombre histoire d’autopsie.
De ce crime, Alphonse ne parvient qu’à sauver le jeune Benoît, il s’enfuit avec lui, parvient à trouver refuge dans un camp de gitans, et s’évanouit. A son réveil, il est pris sous l’aile de Paulo et il découvre qu’il doit tirer un trait sur sa vie. Car il est tenu responsable du meurtre de Beaumont et de sa famille. Ainsi, avec Benoît, il doit adopter le mode de vie de ses hôtes. Mais voila que l’homme qui était à sa poursuite tombe en disgrâce…

Par eric, le 1 janvier 2001

Notre avis sur GRAND SIECLE (LE) #1 – Alphonse

Le grand siècle nous invite à nous replonger dans les mystères du siècle de Louis XIV. Au détour du château d’If et de son célèbre pensionnaire le masque de fer, Simon Andriveau nous plonge dans un monde où la fiction côtoie étroitement la réalité. Il joue et évoque une imposture sur la légitimité du Roi, alors que certaines pistes scientifiques font planer le même doute sur la descendance de Louis XVII. Mais cette histoire qui semble simple promet de délier les fils de nombreuses intrigues, car l’éditeur nous l’annonce en cinq tomes.
Certes cette nouvelle série mêle habilement la fiction et la réalité, mais le dessin vient nous rappeler que l’on est dans le domaine de la fiction. Même si au premier regard il donne l’impression de dépeindre des personnages que l’on verrait plus dans une série humoristique, il donne un "style" à cette bédé. On a l’impression de voir un graphisme rond et semi réaliste. Ces personnages sont très expressifs et parfois ils ont des mimiques totalement surnaturelles, comme dans les mangas ou certains dessins animés, sans doute pour mieux faire percevoir leurs émotions.
Ainsi, par son souffle épique et ses personnages atypiques et touchants, Simon Andriveau crée un univers surprenant. Un univers qui aura su me surprendre, une revisite intéressante du XVIIème siècle

Par Eric, le 27 octobre 2006

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