GRAND PRIX
Renaissance

L’Europe dans les années 1930.
Il existe une poignée d’hommes qui défient la mort au volant de bolides sur des circuits. Ces courses fascinent les gens et même certaines personnalités.
1933, le 30 janvier en Allemagne. Adolf Hitler devient le chef du pays. Depuis quelques années déjà il est fasciné par ces courses automobiles. Il espère même que l’Allemagne sera présente dans ce sport et gagnera les Grands Prix, et que cela serve la propagande et l’industrie du pays.
En attendant, ces hommes, ces pilotes vont devenir célèbres : ils s’appellent Hans Stuck Von Villiez, Rudi Caracciola, Manfred von Brauchtisch, Louis Chiron entre autres… D’autres périront sur les circuits.

 

Par berthold, le 12 juin 2010

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3 avis sur GRAND PRIX #1 – Renaissance

Grand Prix est une nouvelle série prévue en trois tomes qui sort chez Dargaud ce mois-ci et qui est l’œuvre de Marvano, l’auteur de Berlin et de Libre à jamais.

Ce récit nous ramène en Europe dans les années 1930 à une période où Hitler prend le pouvoir en Allemagne et devient le Führer. Mais ce récit historique est aussi l’occasion de parler de sport, ou plus précisément de courses automobiles.
Nous voyons que Marvano est un passionné. Il a une façon particulière de raconter son histoire, de placer les noms de ces pilotes, de ces personnalités, de nous faire faire connaissance avec ce petit monde. Il nous entraine sur les circuits et nous nous retrouvons au milieu de courses spectaculaires, où, à l’époque, ce n’était pas comme aujourd’hui, il n’y avait pas de sécurité. Les accidents sont nombreux et très souvent mortels. Ces bolides, étant de vrai engins de morts. Mais ce sont aussi des voitures assez belles comme les Flèches d’Argent, qui comptent parmi elles ces superbes Mercedes.
J’ai beaucoup apprécié aussi le fait que nous "voyageons" à travers divers pays pour suivre les différentes courses.
Il faut bien avouer que Marvano fait un sacré travail de reconstitution. Il nous montre chaque détail, il refait chaque costume d’époque. Il redonne vie ces années là.
Mais cette œuvre va aussi traiter de la propagande, de l’utilisation d’un sport par la politique.

Son graphisme est, je trouve, vraiment superbe. Il est clair, limpide, il va à l’essentiel, il nous enchante grâce aux magnifiques couleurs de Bérengère Marquebreucq. Sa mise en scène est réussie. C’est un trait réaliste proche de la ligne claire, il est vrai. Et il faut aussi noter l’excellent travail sur certaines ombres.
Nous avons même l’impression d’entendre les moteurs de ces voitures, de sentir l’odeur de l’huile, de l’essence, du pneu qui a chauffé sur l’asphalte.

Jacky Ickx, ancien pilote de Formule 1, vainqueur à plusieurs reprises des 24 h du mans, qui a couru aussi le Paris-Dakar entre autres signe la préface de ce livre.

Grand Prix mérite vraiment le détour. Ce premier tome est fort prometteur. Et même si c’est "Une histoire vraie qui n’a jamais eu lieu" (comme le dit la page de garde) ce Grand Prix est une des bonnes surprises de ce mois de juin.

Par BERTHOLD, le 12 juin 2010

Avec une introduction par Jacky Ickx et des dessins automobiles superbes, faisant revivre l’épopée des années 1930, les ingrédients étaient prometteurs. J’étais d’autant plus motivé que je trouvais intéressant d’aborder la montée du IIIe Reich à travers la compétition automobile.

J’ai pourtant été assez déçu pour l’album. Il est difficile d’entrer dans l’histoire en raison d’un scénario poussif et saccadé. Nous suivons une succession de petits épisodes, trames faussement historiques qui respirent le réalisme, mais pas le dynamisme. Il en ressort une certaine froideur qui n’est guère relevée par des personnages sans grand charisme.

C’est dommage car les bonnes idées ne manquent pas et que l’album recèle de belles planches. Les autos sont d’ailleurs bien dessinées et raviront les amateurs. Ce sont bien elles les héroïnes du livre !

Par Legoffe, le 22 juillet 2010

J’ai été un peu déçu par cette album. L’auteur s’attache plus à décrire ce qui se passe autour des grand prix de l’époque que des courses elles-mêmes. Cela contraste avec la préface qui fait un panégyrique de ces fous du volant. C’est vrai que le récit est très saccadé par les introductions successifs de personnages.
Sinon sur le plan la forme, cette BD est un petit bijou dans la mesure ou comme Jacky Icks je retrouve des noms qui me parlent. Etant donné l’absence de films sur les courses de cette époque, cette BD est finalement indispensable pour les fans de courses automobiles.

Par Eric, le 27 juillet 2010

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