GRAND LARGE (LE)
Vieillir c'est pas pour les petites natures

« Vous êtes deux drôles de spécimens vous savez… »
Assurément, Angelo et sa mère le sont ! Angelo vient de l’enlever de l’hospice pour cancéreux pour qu’elle puisse fêter ses 64 ans en baie de Somme, là où le père d’Angelo et elle se sont rencontrés.
A bord de leur camionnette tirant la caravane, nos deux gitans atterrissent dans une petite bourgade où un boucher vient de se faire tuer. Les soupçons portent sur sa fille, introuvable.
Voilà t’y pas qu’en repartant la nuit, Angelo, fatigué, heurte une moto… conduite par une jeune femme (très jolie, si, si)!

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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2 avis sur GRAND LARGE (LE) #1 – Vieillir c’est pas pour les petites natures

"Vous êtes deux drôles de spécimens vous savez…" C’est ce que leur dit Mélodie Nelson pendant le repas à Angelo et sa mère. Pour sûr, c’en sont !

Quelle belle histoire !

Les premières pages peinent à faire démarrer le récit, et les dessins comme les couleurs peuvent un peu rebuter. Le début est un peu confus, rapide. Et puis, petit à petit, le lecteur fait connaissance avec les personnages, très attachants et très vivants.

En fait, on est un peu "naturellement" rebuté par les trois héros marginaux : deux gitans et une paumée. Ils s’expriment dans un langage haut en couleurs, quel argot, et sincèrement, on y prend beaucoup de plaisir! J’avoue avoir parfois eu un peu de mal à décrypter, mais le lecteur s’y fera très vite.

Et finalement, quelles belles histoires : entre Angelo et Melodie, toute en sensibilité et qui marque d’autant plus que le jeune gitan semble très "associal" et que son physique est "carré" ; la relation entre Angelo et sa mère est, elle, aussi pimpante qu’émouvante !

Enfin, un tout petit mot sur les dessins, que pour ma part j’ai grandement appréciés : ils font ressortir un grand contraste entre le personnage d’Angelo, un peu carré, rude, et Melodie, au dessin plus fluide, moins agressif aussi. Cela m’a particulièrement touché.
Voilà donc une très bonne BD, qui n’attend plus que son 2e tome pour conclure en beauté un bien joli récit.

Par PATATRAK, le 22 octobre 2002

Cet album est une réussite. Il est bourré de chaleur humaine, de tendresse et d’affection toujours très discrète, très pudique ; il est très vivant et le style du dessin met en valeur le mouvement et la vitesse. Normal, presque toute l’histoire est accompagnée par la fuite et le voyage ! Les personnages fuient un hôpital, la mort ou des policiers et il faut prendre de vitesse tous ces éléments !

Le dialogue vaut son pesant d’or, même s’il n’est pas toujours compréhensible du premier coup comme le dit Patatrak et on dirait que Thierry Soufflard est inspiré par des personnages comme Frédéric Dard, Serge Gainsbourg, et Walt Disney.

J’ai passé un très bon moment, et je lirai la suite avec plaisir mais j’ai une appréhension sur l’issue de l’histoire et il se pourrait bien que l’on sorte nos mouchoirs 😉

Par MARIE, le 26 mars 2003

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