Gordini, le sorcier bien aimé

1967 voit le mythique circuit du Mans accueilir la finale de la coupe Gordini. Le vainqueur se voit remettre la coupe en présence d’Amédée Gordini qui est interpelé par un jeune garçon, accompagné de son grand-père, qui lui demande un autographe. Gordini accepte et tout en parlant avec l’enfant, il se souvient de son enfance, sa jeunesse et de son parcours…

Par berthold, le 19 janvier 2019

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Notre avis sur Gordini, le sorcier bien aimé

J’avoue que j’ai bien apprécié cette biographie de Gordini, je ne m’attendais pas à être pris ainsi par le récit qu’en a fait Olivier Wozniak.
Bien sur, je connaissais sa fameuse Renault Gordini et là, j’ai découvert un personnage intéressant au parcours qui méritait bien d’être transposé en bande dessinée.

Wozniak nous raconte l’histoire de cet homme, émigré italien, qui arrive en France au milieu des années 1920 et qui démarre sa carrière comme simple mécano avant de gagner ses galons et d’être surnommé le Sorcier, du fait des miracles qu’il peut accomplir avec des mécaniques sans potentiel. Il devient constructeur, pilote, patron et fait courir des pilotes de légendes comme Fangio, Trintignant ou encore Behra.
On découvre comment sa carrière a connu des hauts et des bas jusqu’à ce moment où il lie son nom avec Renault, surtout avec la fameuse R8.
Wozniak va à l’essentiel, choisissant les moments forts de la vie de Gordini et surtout, construisant un récit très logique, lui donnant du rythme, en amenant même une part de suspense. Et c’est vrai que, dès que vous entamez ce récit, vous ne le lachez plus jusqu’au bout.
Un bon scénario.

Tout comme pour la partie dessin. Wozniak a un style très efficace, très différent de certains qui veulent faire dans le réalisme et qui ne font qu’un travail statique et inintéressant visuellement.
Ici, tout est bon : le trait, le choix graphique, la reconstitution des courses, nous avons droit à quelques passages assez spectaculaires et les voitures qui donnent l’impression d’être "vivantes" ! Le rythme, le mouvement, tout est là pour nous entrainer sans temps mort, dans cette passionnante lecture.
Les couleurs d’Alexandre & Isabelle Amouriq apportent beaucoup de lumière à ces pages. C’est tout simplement du beau travail.

Amateurs de voitures, je vous recommande cet excellent titre.

 

Par BERTHOLD, le 19 janvier 2019

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