GOLGOTHA
L'arène des Maudits

Pompei, 64 après J-C. Lucius est gladiateur, le meilleur d’entre eux ! Julius, un riche propriétaire terrien qui rêve d’être le tribun de la plèbe, s’est entiché de ce combattant. Julius demande alors à Lucius de le soutenir dans sa candidature, en échange il pourra épouser sa fille. En attendant, Lucius a encore un combat à faire, mais l’affrontement ne se passe pas comme prévu, il perd son bras, et sa dignité…

 

Par berthold, le 5 mars 2021

Publicité

Notre avis sur GOLGOTHA #01 – L’arène des Maudits

Après La Bombe, nous retrouvons avec plaisir le duo Alcante & Bollée sur cette nouvelle série, intitulée Golgotha.

Les deux scénaristes nous entrainent en 63 après J-C, à l’époque de la grandeur de Rome. Le récit débute à Pompeï, où nous rencontrons Lucius, la star des gladiateurs, le meilleur dans sa catégorie, qui reste invaincu. Il veut terminer sa carrière sur un dernier combat, ce que n’accepte pas Claudius Scipio Caper, qui a bâti cette école de gladiateurs la plus réputée de l’empire. Il prévoit justement une grosse surprise pour cette ultime affrontement. En parallèle, Lucius passe un accord avec Julius, qui veut la place de tribun de la Plèbe et qui lui offre, en echange, sa fille Julia comme épouse. Et comme vous pouvez l’imaginer, tout va aller de mal en pis pour Lucius.
C’est donc un récit de vengeance, de redemption qui réserve d’autres surprises pour la suite.
Alcante et Bollée nous offrent un récit fort, dans sa narration et sa construction. Ils nous présentent des personnages souvent antipathiques, parfois sympathiques et bien plus humains que ces romains de la haute société. Nous suivons le destin de Lucius, le gladiateur adulé, tombé dans l’oubli et la déchéance, mais qui tente de se relever.
Mais, Lucius n’est pas le seul protagoniste de ce tome 1, il y a aussi cet homme mystérieux qui a survécu à un naufrage pour être ensuite recueilli par des légionnaires. Les soldats ont remarqué les blessures sur ces poignets et sur ses pieds, dues à la cruxifiction. Il révèle que c’est la première fois, après ce supplice, qu’il est revenu à la vie. Le mystère autour de cet homme reste intense pour le moment.

Au dessin, Alcante et Bollée se sont associés au talentueux Enrique Breccia. Certains ont pu admirer son magnifique travail en noir et blanc, dans une édition spéciale sortie en janvier. La couleur apporte autre chose, une autre atmosphère, une autre ambiance. C’est vraiment superbe. Le choix des couleurs est très judicieux.

Ce premier tome est une très belle surprise, que je vous invite à découvrir.

 

Par BERTHOLD, le 5 mars 2021

Publicité