GOLDEN CUP
Le baiser du dragon

Suite à la déroute subie pendant l’étape Sibérienne,  Daytona est relégué dans les profondeurs d’un classement ponctué par les abandons multiples. Néanmoins, notre héros ne compte pas s’apitoyer sur son son sort, et prend tous les risques afin de remonter un à un ses concurrents. Outre les pièges inhérents à la course, le jeune pilote devra se méfier de la jalousie d’Holly et de son ex-mari, Caruso, qui compte bien faire parler la poudre afin de récupérer sa femme!
Pendant ce temps, Brenda a maille à partir avec les terroristes qui entendent bien se servir de son truck piégé pour assassiner Taï Mo Shan, le président chinois!
Pour Daytona et Brenda, chacun de leur côté, une course contre la montre s’engage. Qui sera le premier arrivé à Pékin??

Par Matt, le 8 octobre 2010

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Notre avis sur GOLDEN CUP #5 – Le baiser du dragon

Il aura fallu être patient (un petit peu plus de deux années) afin d’obtenir ce qu’on croyait être le dernier tome de la série Golden Cup, Spin-off de Golden City, l’une des parutions phares des éditions Delcourt dans la collection "Série B".

C’est finalement un avant dernier tome que nous livre là la paire Henriet / Pecqueur, secondée par le coloriste Usagi, remplaçant au pied levé Pierre Schelle.

Je ne m’appesantirai pas sur la couverture de l’ouvrage qui ne fera pas l’unanimité. L’incrustation d’Holly et son Quad en premier plan jure énormément avec le second plan constitué de maisons traditionnelles chinoises. Cela réside sûrement dans le fait que les deux plans n’ont pas été traités de la même manière, tant en terme de technique que de colorisation…

Ayant découvert la couverture bien avant la sortie officielle, j’avais hâte d’infirmer ce premier apriori négatif et fort heureusement, l’intérieur de l’album est bien plus réjouissant!

Concernant le trait d’Henriet, on apprécie toujours autant sa maîtrise des espaces, des volumes et des décors mis en couleurs comme je vous le disais par un nouveau coloriste qui manie un peu mieux les nuances de ton que son prédécesseur. Exit donc les couleurs flashies parfois trop éblouissantes. Seuls un ou deux visages de ci de là ne sont pas traités comme l’ensemble de l’album, mais le reste constitue un vrai régal pour les yeux des lecteurs. J’apprécie d’ailleurs tout particulièrement, la dernière case de l’album, mettant en scène un avion au décollage.

Pour le scénario, Daniel Pecqueur a rangé ses petites voitures et laisse la Golden Cup de côté, pour se consacrer aux deux trames évoquées dans le résumé: Le détournement du truck de Brenda par des terroristes d’un côté et la relation conflictuelle que Daytona mène avec Holly, qui ne manque pas une fois encore, de pimenter la course!! (Mais je ne vous en dit pas plus!). Ces deux trames convergent lentement mais sûrement vers Pékin et il serait bien étonnant que leurs chemins ne se croisent pas à un moment ou à un autre. Nul doute que le bouquet final sera au niveau de nos espérances!

Si "Le baiser du dragon" ne va pas à 100 à l’heure, il garde un bon rythme et est très agréable à lire. A ce titre, il joue à merveille son rôle dans la préparation du dernier tome qui, nous l’espérons tous, ne mettra pas deux ans à garnir les bacs de nos libraires préférés!

Ami(e)s lecteurs et lectrices, j’espère que vous prendrez autant de plaisir que j’ai pu en avoir à la lecture de ce tome.

Par Matt, le 8 octobre 2010

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