GOLDEN CITY
Orbite terrestre basse

Après la destruction de la base flottante Golden City, les actionnaires du Groupe Banks ont décidé de la reconstruire. Mais cette fois-ci, plutôt de la faire évoluer sur l’eau, ils ont décidé pour des raisons de sécurité de la transformer en station orbitale. Harrison Banks reste toujours le Président de cette superstructure, ce qui n’est pas pour plaire aux membres du comité de direction qui déplorent son absence totale très préjudiciable pour l’image de marque de la nouvelle Golden City. Aussi, ces derniers ont décidé de frapper un bon coup en optant pour l’élimination pure et simple du grand patron.

Pendant ce temps, sur Terre, Apple et ses amis continuent à squatter leur cabane côtière. Malheureusement, les services de la localité où ils se trouvent font face à de graves problèmes financiers et pour cela, ont mis en vente la partie littorale où ils se trouvent. Menacés d’expulsion, ils se doivent de quitter les lieux. C’est à ce moment-là qu’ils que Kumiko, la benjamine du groupe, a disparu. Ils lancent Nikos à sa recherche.

Par phibes, le 13 novembre 2013

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Notre avis sur GOLDEN CITY #10 – Orbite terrestre basse

Après la terrifiante catastrophe terroriste qui a anéanti la cité flottante de Golden City, l’on pouvait se demander si Daniel Pecqueur avait l’intention de la faire renaître de ses cendres ou au contraire de la laisser croupir au fond des eaux. Avec ce nouvel album, la réponse est toute trouvée puisque la base pour milliardaire a été transformée en base spatiale et prend de fait de la hauteur.

Ce neuvième épisode permet également de retrouver la fine équipe qui a œuvré précédemment, une équipe certes un tantinet disloquée (Harrison Banks d’un côté, Apple et ses amis de l’autre) mais qui a sont promis à vivre de nouvelles aventures. Telle une ouverture à un nouveau cycle, Daniel Pecqueur nous introduit dans une intrigue double, l’une se rattachant à la station orbitale et plus précisément à sa gestion par des membres radicaux, l’autre se raccrochant à de nouvelles expérimentations médicales perpétrées par un adversaire que nos héros, un peu plus matures, connaissent déjà.

Aussi, la lecture des péripéties qui se placent cinq ans après le naufrage de ville flottante reste entreprenante grâce à une bonne gestion de chaque tranche de vie inhérente aux personnages concernés. A cet exercice, l’on peut reconnaître au scénariste que l’alternat, dynamique, mis en place est averti et que l’intrigue, installée assez rapidement, prend déjà une certaine orientation certes pas des plus originales (Harrison Banks est encore la proie de détracteurs – intérieurs – qui en veulent à sa vie) mais assez bien captivante.

Du côté du dessin, Nicolas Malfin joue dans un domaine qu’il connaît parfaitement. Son trait reste clair, fait la part belle aux décors futuristes dont il a le secret et porte toujours aussi bien l’aventure. Ses personnages ont vieilli (ils ont pris 5 ans) et se redécouvrent avec plaisir. La colorisation est également de qualité, conforme à celle des albums précédents.

Un épisode qui certes ne renouvelle pas le genre si ce n’est de délocaliser la fameuse base flottante, mais qui reste dans la mouvance des précédents et qui ouvre les bans d’une nouvelle équipée enthousiasmante dans laquelle Banks et ses amis vont de nouveau être mis à contribution face à des adversaires toujours aussi retors.

Par Phibes, le 13 novembre 2013

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