GOLDEN CITY
L'énigme Banks

Le commando terroriste qui avait pris d’assaut l’île flottante Golden City a enfin procédé à la libération de quelques otages dont Solo et Kimiko. Toutefois, les quatre sages de la cité ont été retenus car d’autres desseins leur sont réservés, en particulier celui de faire face à l’énigmatique commanditaire de leur kidnapping.

Pendant ce temps, les opérations de sauvetage de la station marine se poursuivent afin de retrouver des survivants et par là même, de connaître ce qui est à l’origine de son sabordage après que les terroristes soient partis. Sorti indemne des décombres, le Commandant Basinger va apporter son témoignage.

 

Par phibes, le 28 novembre 2011

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Notre avis sur GOLDEN CITY #9 – L’énigme Banks

Depuis le tome 7 qui signait l’ouverture d’un nouveau cycle dans la saga, le lecteur pouvait assister à la division de l’aventure en deux récits parallèles. L’un concernait le rapt de Loli et ses imbrications dans une affaire mafieuse de détournement d’argent, l’autre portait sur l’attaque terroriste de Golden City et son sabordage.

Puisque la première intrigue a été levée à la fin du 8ème opus, reste en souffrance celle liée aux évènements tragiques qui ont bouleversé la ville submersible et à son personnage principal Harrison Banks. De fait, on a l’impression que Daniel Pecqueur semble vouloir recentrer "tranquillement" ses péripéties pour en évoquer un seul filon. Mais c’est mal connaître ce grand scénariste qui, ne supportant pas la facilité, se complait à torturer un tant soit peu ses histoires de manière à ce qu’elles aient la profondeur voulue et qu’elles bénéficient d’un effet de relance salutaire.

C’est ainsi, qu’au travers de cet épisode qui porte un sous-titre évocateur, le lecteur sera confronté à une énigme qui doit en appeler une autre. A cet égard, le scénariste ne manque pas de surprendre encore une fois en donnant des coups de butoir impressionnants à son scénario que l’on sent évidemment structuré de main de maître. Quelques aveux liés à Harrison lui-même et à son passé amoureux font également partie du package, cernés par des tranches de vie pour le moins animés voire explosives.

Deux ans entre chaque tome semblent nécessaires à Nicolas Malfin pour mettre en images les aventures de Golden City. Certes ça peut être long pour celui qui est un inconditionnel de la saga mais on concèdera que le travail fourni est de grande qualité. La netteté, la finesse de son trait qui se voit assisté informatiquement au moyen d’une colorisation flashie, sont impressionnantes, et portent vers le haut le réalisme de ces décors très sophistiqués (marins, urbains, intérieurs) et de ses personnages superbement et proportionnellement bien convaincants.

Un épisode à la trame une nouvelle fois très animée qui pose les bases d’une énigme aux effets assurés.

 

Par Phibes, le 28 novembre 2011

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