Golden Age

La deuxième guerre mondiale vient de se terminer et les héros reviennent. Nombreux sont ceux qui se sont fait tuer et nombreux aussi sont ceux qui ont décidé de tout laisser tomber. Malgré tout, l’un d’entre eux, Tex Thompson "Mr America" est de retour, véritablement ovationné par la foule : il a réussi à abattre à lui tout seul les troupes de super soldats nazis et à tuer Hitler !
Dans l’ombre de cette gloire, un autre héros revient, le Manhunter, mais il semble poursuivi par des hommes qui veulent le tuer !
Tandis que les super héros rêvent de tranquillité, que le pays se réorganise, complètement redynamisé par Thompson et ses hommes, certains se demandent s’il n’y aurait pas une faille !!!

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Golden Age

Un album remarquable, Robinson, à peine connu à cette époque, décrivait un univers sombre et idéalisé, un monde où les héros devaient subir les coups de la guerre, du plan Marshall, du doute et surtout de l’anti-communisme. Non seulement c’est passionnant à lire mais en plus cette touche adulte rajoute en profondeur dans un scenario déjà très solidement ancré dans l’univers DC. Peut-être faut-il quand même avoir certaines bases car il reste des personnages bien obscurs mais l’ensemble est vraiment extraordinaire. Entre Watchmen, Dark Knight et autres BD du style.
Alors oui on n’est plus dans du super-héros pour les gosses, c’est quand même très mature comme thématique, parfois même assez violent. On ne retrouve plus trop la naiveté des comics des années 50, mais on est aussi dans un Elseworld (histoire alternative ne s’inscrivant pas dans la continuité de l’univers DC traditionnel), ce qui permet d’amener les personnages vers des recoins plus sombres, plus tortueux. Certes, ce mouvement "réaliste" peut servir de pretexte à des projets vraiment glauques et violents mais pour le coup c’est une sorte de retour aux sources, un esprit héroïque qui surgit dans les moments où l’on en a le plus besoin !
Je ne louerai donc jamais assez l’habileté du scénario de Robinson, parce qu’il est justement très fin, très humain, même si on reste dans une tradition très super-héroïque !
Sur le plan graphique on a droit à un Paul Smith particulièrement inspiré, c’est sublime, très dynamique et surtout bien dans l’époque année 50 !
Vous ne connaissiez donc pas cet album, alors si vous aimez les super héros, si vous recherchez des histoires bien matures, jetez-vous sur Golden Age !

Par FredGri, le 18 avril 2007

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