GODILLOTS (LES)
Un p'tit dernier avant la paix

10 novembre 1918. La fin des combats n’est pas loin, on parle d’une armistice imminente. En attendant, les Godillots ont pour mission de ravitailler une troupe de soldats, dans un village isolé. Ce sont les corps francs du capitaine Charton et de Berthier. N’acceptant pas l’armistice, Berthier a encore une dernière opération à faire, qui pourrait lui rapporter gros. Il doit trouver des complices pour cette opération. Un autre homme est intéressé pour l’accompagner, une bonne part du butin pourrait l’aider à s’installer avec une fille du village dont il est tombé amoureux. Ce soldat croise le chemin de Bixente, ce qui vient bouleverser le destin des Godillots…

Par berthold, le 1 novembre 2018

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Notre avis sur GODILLOTS (LES) #5 – Un p’tit dernier avant la paix

Avec ce tome 5, l’aventure des Godillots prend fin. C’est dommage, nous les apprécions nos trois héros : Palette, Le Bourhis et Bixente. Ils ont su nous faire frisonner en suivant le cours de la Première Guerre Mondiale.
Quand nous ouvrons ce quinquième opus, nous découvrons que l’intrigue se situe le 10 novembre 1918, que l’armistice n’est pas loin. Et nos Godillots qui doivent ravitailler une troupe dans un village isolé sont alors confrontés à leur destin. Bixente retrouvera-t il son frère, qu’il a tant cherché durant les quatre tomes precedents ? Nous en apprenons un peu plus sur Le Bourhis et sur Palette qui se dévoilent un peu plus. Nous retrouvons le capitaine Charton et Berthier, chef des corps-francs, ce qui ne va pas plaire au breton de la bande.

Olier et Marko nous offrent une excellente intrigue, riche en surprises et rebondissements, On rit et l’on pleure. Et oui, n’oubliez pas que c’est encore cette p….. de guerre ! D’ailleurs, nous sentons que tome est chargé émotionnellement. Il ne laissera personne indifférent.

Quand à Marko, son trait reste toujours aussi efficace et son dessin est sublimé par les magnifiques couleurs de Catherine Moreau ! Le bleu qui ressort de ces pages est très beau. Pour ce dernier tome, l’artiste ne bacle pas son travail, au contraire, il fait de cet opus le plus beau de la série.
Le dessinateur nous entraine avec une telle aisance dans ces derniers jours de guerre.

On a droit aussi, en complément, au "jeu de Grolles". Vous verrez, c’est drolement sympathique.

Un album qui clôt en beauté la série.
C’est sur, nous aurions aimé en avoir un peu plus, mais nous nous contenterons de ces cinq excellents tomes.

 

Par BERTHOLD, le 1 novembre 2018

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