GOD CHILD, COMTE CAIN 5
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Le comte Cain C. Hargreaves, passionné de poisons en tous genres, est l’héritier d’une noble famille. Enfant incestueux né de la relation d’un frère et de sa sœur, Cain semble poursuivi par la mort. Des évènements troublants, morbides, se multiplient toujours autour de lui. Depuis son plus jeune âge, il s’évertue ainsi à démasquer les criminels et à protéger les innocents. Alors qu’il assiste à une réception dans le manoir des Mayfield, un meurtre est commis : une des invitées est décapitée par un individu portant un masque de lapin. C’est encore l’œuvre de Crazy Rabbit Man. En tentant de s’interposer, Lord Cain parvient à s’emparer du masque du tueur. Blessé légèrement, il est invité à rester dans la demeure des Mayfield et compte bien en profiter pour résoudre cette affaire.

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur GOD CHILD, COMTE CAIN 5 #1 – 1

Cette série policière fait suite à de précédentes publications autour du personnage de Lord Cain et nous plonge dans la deuxième moitié du 19ème siècle, à Londres. Ne cherchez cependant aucun réalisme historique dans le dessin, vous seriez déçu. Les personnages, les attitudes, les tenues ont un tenace goût de modernité. Le trait reste cependant fin et dans la droite ligne de l’autre série de cet auteur (Angel Sanctuary). Ceux qui connaissent déjà l’oeuvre de Kaori Yuki ne seront donc pas déçus. Les principaux personnages ont toujours cet air mystérieux et écorché vif, et l’ambiance conserve cette saveur gothique et romantique à la fois. Les cases sont extrêmement rapprochées et denses ; de même que les bulles sont parfois omniprésentes, ce qui a tendance à alourdir l’ensemble. Dans le même temps, cela contribue à poser l’atmosphère sombre sur laquelle s’appuie le scénario. L’idée du jeune héros au lourd passé poursuivi par une malédiction qui fait s’abattre la mort tout autour de lui n’est pas vraiment novatrice. Et l’on pressent dès ce premier volume qu’il s’agit d’énigmes à double tiroir : un criminel en série cachant une organisation plus complexe et trouvant son origine dans le passé du héros romantique. Cependant, c’est une base de scénario qui reste intéressante, le seul bémol étant qu’il faut s’habituer au style graphique de l’auteur pour en profiter pleinement.

Par KOMORI, le 5 mars 2006

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