Gloom Cookie

Lex est amoureuse de Max. Mais ce dernier, même s’il cède parfois aux charmes de la jeune femme, est surtout attiré par la terrible Isabella, celle que l’on surnomme la Reine et qui n’aime rien d’autre que d’être courtisée par les membres de cette communauté goth. Il y a aussi l’histoire de Chrys, dont le petit ami, Sebastian, cache un monstre sous son lit. Délire pensez-vous ? Mais si ce mystère en cachait d’autres ? D’autres monstres, d’autres histoires d’amours manqués, d’autres peines…

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Gloom Cookie

Gloom Cookie est un livre vraiment étrange, tant dans son contenu que dans sa forme. C’est lui qui a révélé au grand public le talent de Ted Naifeh, le génial auteur de Courtney Crumrin (une série indispensable dans votre bédéthèque). Composé de nombreuses petites histoires, il forme – au final – une aventure complète. Chaque petit récit est une pièce du puzzle.

Et il vaut mieux être bon en puzzle car Valentino joue beaucoup avec le lecteur, mélangeant les genres et les époques, proposant des histoires de monstres et des scènes d’ados aux dialogues dignes des sitcoms. Les mythes sont revisités et, derrière des apparences humaines, les monstres sont légions, bons ou méchants, beaux ou terriblement… monstrueux bien sûr.

L’ensemble est vraiment original. Pourtant, il n’est pas forcément évident de se laisser entrainer par le récit. Certains épisodes manquent d’intérêt et il faut de la patience pour obtenir une vue d’ensemble de l’ouvrage. Dommage car, à côté de cela, la plupart des personnages imaginés sont intéressants et les bonnes idées ne manquent pas.

Avec son ambiance gothique, Serena Valentino ne pouvait mieux faire que de s’adresser à Ted Naifeh pour réaliser les dessins. Le coup de crayon de l’Américain est déjà là, assez mûr pour être très efficace. Le trait noir et anguleux frappe indéniablement le lecteur et l’entraîne immédiatement dans cet univers fantastique.

Gloom Cookie est donc un livre que l’on peut saluer pour son originalité mais qui laissera une partie des lecteurs sur le bord du chemin. Peut être celui de la fameuse colline du début du livre. Après tout, nous étions prévenus dès le début. « Farce » avait dit le monstre…

Par Legoffe, le 31 décembre 2008

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