GIPSY
L'aile blanche

Tsagoï le Gipsy, routier indépendant rejoint sa sœur, Oblivia, au cœur du désert à Al Désir dans le Turdistan.
Après avoir réalisé un ouvrage sur les aventures de son frère en Sibérie, elle se prépare à écrire un livre sur « l’aile blanche », la secte maléfique dans laquelle Sissiah dit » la sorcière » tient un rôle prépondérant et dont la ville d’origine est justement Al Désir.
Combattue jusqu’à l’extinction de ses membres, cette organisation est prête à renaître de ses cendres grâce à la sorcière et au butin colossal qu’elle a dérobé à la mafia russe.
Celle-ci va donc soudoyer l’armée en place à Al Désir et kidnapper par vengeance Oblivia. La réaction d’un ancien militaire et du Gipsy ne se fait pas attendre.
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur GIPSY #5 – L’aile blanche

Nous sommes loin des territoires blancs et gelés de la Sibérie où les grandes étendues neigeuses contrastaient avec le tempérament sanguin de notre gitan préféré.
Oui, cette fois-ci nous sommes transportés au cœur du désert du Turdistan, pays imaginaire où l’armée nage en pleine oisiveté depuis les derniers combats menés contre un ennemi qui a failli décimer la belle ville Al Désir.
Sur un ton prônant l’autodérision, le Gipsy est devenu subitement, au contact de la pulpeuse éditorialiste, un personnage mature, posé, réfléchi… et rasé de près, utilisant des formules plutôt alambiquées. Que diable, il sait se tenir en société, le bougre !
Est-ce le climat qui lui convient mieux ? Est-ce les superbes vues nocturnes d’Al Désir qui le rendent aussi calme ?
Malheureusement, une brusque montée d’adrénaline (le kidnapping de sa sœur) transforme brusquement le gipsy en appareil à proférer des insanités de tout acabit et en machine de guerre implacable.
Vous l’aurez compris que cette aventure démentielle au pays des merveilles est l’occasion pour les deux auteurs que sont Smolderen et Marini d’étaler en pleine lumière leur considérable talent.
J’ajouterais un point de plus pour le dessinateur qui a su m’envoûter avec ses planches magistralement décorées, ses personnages fascinants et tout en rondeur et ses visages si expressifs.

Par Phibes, le 17 avril 2007

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