GIGANTOMACHIA
Gigantomachia 1

Dans un monde dévasté par un mystérieux phénomène, les quelques races rescapées se livrent à de féroces combats. L’Empire cherche à asseoir sa domination sur tous les peuples, quitte à décimer davantage les survivants de ce monde post-apocalyptique.
C’est dans cet univers désolé que nous rencontrons le duo dynamique : Délos et Promé. Délos est un combattant, il erre dans des plaines désertiques, avec pour seule ressource l’aide de Promé, une « fée » new age qui l’accompagne, le soigne et assure sa survie. Mais leur symbiose s’avère être bien plus profonde, lorsque Délos et Promé se dressent face à l’Empire et sa politique d’anéantissement.

Par Clémence, le 13 décembre 2015

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Notre avis sur GIGANTOMACHIA #1 – Gigantomachia 1

Gigantomachia a le souffle d’une grande fable, dans la digne lignée des grands récits du genre. Délos s’érige en seul défenseur des peuples opprimés par l’Empire, qui a à son service des géants sortis tout droit d’une mythologie cauchemardesque. Mais le but de Délos, et sa mystérieuse alliance avec la féérique Promé, recèlent bien des surprises.

Un humour bienvenu vient alléger l’atmosphère qui devient parfois pesante, sur un fond post-apocalyptique, on pourra sourire des espiègleries (volontaires ou non), de la jolie Promé, et apprécier l’entêtement de Délos, qui a la tête dure dans tous les sens du terme. La relation entre ces deux personnages reste tout de même mystérieuse, mais évolue au fur et à mesure du récit.

C’est tout un monde qui se dévoile à travers le trait de Miura. Il se dégage du dessin une force qui sied parfaitement cette intrigue aux combattants titanesques. Le trait, fouillé et empreint d’une force vive, happe le lecteur dans un tourbillon d’émotions, même lorsque le récit pèche un peu. On craint pour Délos, on s’amuse des fantaisies de Promé, et on ne respire plus face à ces géants cauchemardesques, dans un monde déjà en ruines.

On pourrait regretter quelques poncifs, et une mythologie finalement trop peu développée. Mais Miura donne vie à ce roman fantastique avec brio. Certes le final en laissera plus d’un sur sa faim, cependant le plaisir de découvrir ce récit, et de se plonger dans les magnifiques illustrations de Miura, promettent un agréable moment de lecture.

Par Clémence, le 13 décembre 2015

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