GIANT
Tome 1

New York, 1932. La Dépression frappe toujours l’Amérique. Des buildings s’élèvent toujours plus haut au dessus de Manhattan. Des chantiers s’ouvrent de plus en plus. Le Rock Building est en pleine construction. C’est là que se présente Dan Shackleton, un irlandais, pour se faire embaucher. Il fait équipe avec un gaillard robuste et taciturne que l’on nomme Giant. Petit à petit, ils se lient d’amitié.
En attendant, les collègues du chantier ont demandé à Giant de s’occuper des affaires personnelles du malheureux Ryan Murphy qui a eu un accident mortel, et de prévenir sa famille resté en Irlande. Giant en découvrant les lettres de Murphy va établir une étrange correspondence avec la femme du défunt, en se faisant passer pour lui…

 

Par berthold, le 13 juin 2017

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Notre avis sur GIANT #1 – Tome 1

Cet album nous plonge en pleine Dépression aux USA, en 1932. Il flotte un air de Steinbeck dans ces pages, meme si nous ne sommes pas dans la meme veine que ses livres.

L’auteur s’intéresse à l’histoire de ces hommes, ces irlandais entre autres, qui ont participé à la construction de ces énormes gratte-ciels.
Le travail de recherches fait par Mikael est impressionnant, et cela se voit dans ces pages. Rien n’est laissé au hazard, il nous montre les conditions de travail et de vie de ces ouvriers. Il nous présente ses deux héros, Giant et Dan et l’amitié qui se tisse entre eux. Une amitié tout de meme assez étrange, tant les deux hommes ne se ressemblent pas. Nous comprenons vite que Giant a un énorme secret en lui. Et cette partie sombre ne nous sera revélée que dans les dernières pages de l’album.

Mikael nous propose une etude forte de ces caractères. Les personnages sont attachants. Et la conversation écrite entre Giant et Mme Murphy est vraiment poignante et prenante. Le gaillard se fait passer pour le mari et la dame ne sait pas la vérité, c’est une peu triste. Mais surtout, cette situation risque fort d’empirer…
La vie dans ce New York n’est pas facile non plus dans les rues. Nous pouvons le constater avec la pègre italienne qui pose problème à un moment donné.

Le dessin de Mikael est magnifique. Ce travail est ramarquable. Tout y est bien reconstituté, bien reproduit. Les personnages ont des gueules, de la presence. Il nous fait sentir l’impression de vide, de vertige lorsque les gars travaillent sur les hauteurs.

Un coup de coeur.
Une lecture que je vous invite à découvrir sans hesiter un instant.

 

Par BERTHOLD, le 13 juin 2017

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