GIACOMO C.
Des lettres...

Venise au XVIIIème siècle.
Giacomo C. se rend chez l’éditeur Matonetti, pour que celui-ci publie quelques textes où Giacomo dénonce San Vere. Matonetti, bien que débordé par la publication d’un texte écrit par le Chevalier, d’ailleurs ami de Giacomo, accepte.
Au même moment, la femme du conseiller Sergio Valdi, qui se livrait aussi à la prostitution sans que son mari le sache, est retrouvée morte, rouée de coups. L’assassin n’est autre que son mari .
Par un malheureux quiproquo et bien que cela ne soit pas voulu , les textes écrits par Giacomo vont aussi dénoncer ce qu’a fait Sergio Valdi..
Entre San Vere et le conseiller Valdi, Giacomo C, va devoir surveiller ses arrières…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur GIACOMO C. #11 – Des lettres…

Du théâtre ! Et du meilleur en plus ! C’est la première chose à laquelle j’ai pensé en ouvrant ce onzième tome des aventures de Giacomo C. Ouvrez donc votre livre à la page 3. Première case , une vue d’ensemble sur une place de Venise puis, deuxième case, nous nous approchons de deux hommes qui discutent. La scène qui va se dérouler nous fait penser à des pièces de théâtre comique (on pourrait presque penser à du Molière) sauf que par la suite, le drame va se dérouler : une femme va mourir.
Autre action, ce sont les lettres de Giacomo C. qui vont amener un quiproquo dans l’histoire, et permettre aussi d’avoir des scènes assez amusantes d’incompréhension et de malentendus.

Ce tome est vraiment réussi, je trouve. Le scénariste Jean Dufaux n’a pas son pareil pour nous amener dans une aventure peu ordinaire. Je repensais d’ailleurs à ses différentes séries. Dufaux est un auteur qui se bonifie, qui s’améliore, qui fait toujours des choses différentes, et qui a toujours de bonnes idées. Ce n’est pas comme certains auteurs célèbres qui répètent à n’en plus finir, au risque de lasser les lecteurs, les thèmes qui ont fait leur succès. Avec Dufaux, le lecteur sera toujours surpris. Tenez, prenez donc Niklos Koda ou Djinn, par exemple, voici des séries forts différentes et sans pareil.

Quant aux dessins (peintures) de Griffo, je suis encore une fous subjugué, ébahi, admiratif de son travail. A part peut être Hugo Pratt, jamais un auteur n’avait rendu Venise aussi belle qu’ici, et l’a fait revivre par son graphisme.

Ce tome 11 est donc une excellente surprise (encore une fois) qui ravira les lecteurs.

Cette oeuvre a connu une nouvelle version dans un format plus grand en 2006 dans la collection Caractère de Glénat.

Par BERTHOLD, le 8 mars 2009

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