GIACOMO C.
Angelina

Agent de renseignement, Angelina la belle rousse, ayant jeté Fra Melampo dans un gouffre, est arrêtée puis condamnée à être pendue.
Devant les méthodes utilisées dans la chambre des tourments, Giacomo est écœuré mais il est également préoccupé par ces cadavres que l’on découvre, porteurs d’un message codé : deux lettres par mort.
Combien faudra-t-il de morts pour lire le message ?
C’est dans cet imbroglio vénitien et sous le charme séducteur de Giacomo que les belles vont continuer de paraître aux bras de nombreux prétendants.
L’aventure continue.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur GIACOMO C. #7 – Angelina

Toujours très légère et enlevée, la série Giacomo poursuit ses rocambolesques aventures au beau milieu du 18ème, époque romantique et sensuelle s’il en fallait une ;
Les intrigues amoureuses souvent mêlées aux affaires d’agent se côtoient donc dans un univers raffiné et maniériste sur trame humoristique ou dramatique. On passe d’une ambiance à l’autre sans difficulté ni embarras. Tout semble évident, en tout cas on aime à le croire et nous voilà, lecteurs, embarqués dans des situations parfois amusantes parfois grotesques, injustes ou inquiétantes mais toujours captivantes. 
Ce tome 7 se lit d’un à bout à l’autre, sans souffler, avec beaucoup de curiosité et de plaisir d’autant plus décuplé que le dessin de Griffo est vraiment très joli.
L’auteur très talentueux réjouit à chaque case et la mise en couleur lui va comme un gant. 

Cette réédition dans la collection « Caractère »change le format de la série ; Anciennement dans la collection « Vécu », Giacomo gagne en effet , et la nouvelle couv se permet un vert audacieux sachant se faire remarquer au milieu des nombreuses sorties d’album de la fin de l’année.
Le nouvel emballage digne d’un paquet cadeau est, par contre, une idée à repenser dans la mesure où, oui, la main de l’homme n’a pas encore touché l’album comme il est dit sur la pochette mais dans la mesure où, dans cette même optique, l’œil de l’homme ne l’a pas entrevu ! Et devinez quoi ? Le livre est abîmé à l’intérieur de son bel emballage.
Dommage. 

J’ajoute que l’éditeur offre en cadeau, à l’achat de cette superbe réédition, un album, sorti en 2001 , sous le titre « Sur les traces de Giacomo C. Côté cour et côté canal » rédigé par Luc Révillon. 32 pages de carnets de croquis, de photos, de plans, d’explications et anecdotes, histoire, géographie, fiction et réalité… tout y est ou presque et le travail réalisé est remarquable.
A découvrir pour les romantiques invétérés, les libertaires et les intrigants.

Par MARIE, le 16 novembre 2005

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