GHOST RIDER
Entre enfer et paradis

(Ghost Rider 20 à 25 + Annual 1)
Johnny Blaze vient d’apprendre que tout ses tourments, depuis qu’il devint jadis le Ghost Rider, auraient été provoqués par un ange, Zadkiel, qui voulait se servir de lui comme d’une arme pour renverser Dieu. Particulièrement enragé Johnny va se lancer dans une course vengeresse, à la poursuite de cet ange qui lui doit des compte. Il apprend alors qu’un jeune garçon, revenu d’entre les morts, pourrait peut-être l’aider, il va falloir alors l’extraire d’une étrange clinique protégée par des infirmières particulièrement tenaces…
Dans l’Annual nous retrouvons Johnny affrontant pour la énième fois Lucifer, ou tout du moins l’un de ses multiples fragments éparpillés sur Terre.

Par fredgri, le 1 novembre 2009

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Notre avis sur GHOST RIDER #7 – Entre enfer et paradis

Pour son arrivée sur le titre, Jason Aaron (Scalped, Wolverine…) fait très fort, on a droit à des infirmières flingueuses, des zombies et des cannibales, le tout soupoudré de démons, d’anges et d’émeutes dans une prison… Vous l’aurez compris, ça va très vite, on en a pour notre argent et surtout Aaron ne fait pas dans la dentelle, loin de là.

En fin de compte c’est passionnant à suivre et si le scénario ne va finalement pas très loin et sert plutôt de galop d’essai pour Aaron, il permet au moins, aussi, aux nouveaux lecteurs comme moi, qui ne connaissons pas trop le perso, de bien entrer dans cet univers, le propos est assez basique, l’intrigue n’évolue pas trop et la deuxième histoire dessinée par Huat n’apporte rien de plus au moulin.
 Néanmoins qu’est ce que c’est dynamique, le graphisme de Boschi est aux antipodes de ce qui se fait normalement dans les comics Marvel, c’est un jeune auteur, issu de l’animation, qui s’est depuis illustré sur un one shot Wolverine et un autre sur le Punisher, mais je pense que très bientôt il devrait faire sensation. Les planches de Huat sont plus "calmes", même si elles aussi débordent d’énergie. Ce qui donne à ce recueil une touche très dynamique, voir explosante.

L’Annual est par contre assez basique, plus fade, le scénario de Stuart Moore est habile mais finalement sans aucune surprise, et le dessin de Ben Oliver, que j’aime beaucoup en temps normal, ne surprend pas non plus, restant dans une inexpressivité qui plombe plutôt l’ensemble, malgré une mise en page très dynamique.
En tout cas cet album m’a réconcilié avec ce personnage dont je n’avais pas lu d’aventures depuis plus de dix ans. Je vais suivre un peu ce que va faire Aaron sur le perso car ce scénariste a l’habitude d’écrire des choses certes assez dures mais très structurées. En tout cas c’est un futur grand
.
Très conseillé !

Par FredGri, le 3 novembre 2009

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