GEOBREEDERS
Geobreeders

Alors que toute l’équipe de Kagura travaille tranquillement, leur bureau est pris d’assaut par des hommes armés inconnus et un hélicoptère. Ils n’ont plus d’autre choix que d’élire domicile dans de vieux locaux désaffectés, après avoir squatté plusieurs semaines dans la cafétéria du coin. Contre toute attente, une nouvelle recrue vient postuler dans leur agence et renforcer leur rang.
Le gouvernement, de son côté, a découvert que les félins s’étaient emparés d’une tête nucléaire et l’avaient ramenée sur le sol japonais. Toutes leurs troupes sont donc mobilisées pour retrouver l’arme et déjouer le plan des félins.

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur GEOBREEDERS #6 – Geobreeders

Le scénario est plus confus que dans les précédents volumes. En effet, ce tome s’ouvre sur des images issues d’une OAV que l’on n’a pas forcément vue et qui n’évoque donc rien au premier quidam du coin.
Comme si cela ne suffisait pas, le récit semble remonter le temps si bien que l’on ne sait plus très bien quand le court de l’histoire reprend.

Quoiqu’il en soit, il faut reconnaître que ce volume démarre tambour battant : fusillade, bombardement …. Un vrai film à l’américaine !
Le récit se centre un peu plus sur les tractations internes au gouvernement et met en relief les divergences et enjeux de pouvoirs des différentes sections engagées dans la lutte contre les félins. Ce n’est pas toujours limpide mais fort heureusement, l’auteur profite de l’arrivée d’une nouvelle recrue dans l’équipe Kagura pour reposer les choses. Un petit schéma simplifié des protagonistes permet de clarifier la position de chacun et ramène le lecteur dans une vue d’ensemble.

L’humour décalé et un peu loufoque de la série est toujours présent, notamment dans la campagne de recrutement de l’agence. Mensonges, faux plans de carrière, manipulations… tout est fait pour attirer les candides ! Et ça marche. La nouvelle recrue apporte d’ailleurs un peu de fraîcheur dans l’équipe et dans le récit.

Côté graphisme, rien de bien nouveau : un trait toujours années 80, avec des dessins simplifiés pour accentuer l’effet comique. L’objectif n’est pas d’être esthétique mais efficace.

Un volume plus confus que les précédents mais qui garde le même humour décalé.

Par KOMORI, le 23 avril 2007

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