GEOBREEDERS
Geobreeders

Le vol sur lequel se trouvait You a été détourné par les félins : en dépit de leurs efforts, les membres de Kagura n’arrivent pas à intercepter l’appareil et à éviter qu’il ne soit la cible de missiles lancés par l’armée.
Quasiment réduit en miettes, l’avion finit par survoler la ville et se poser en pleine circulation. Toujours à sa poursuite, Yuka et Yoichi parviennent à s’introduire à l’intérieur de l’appareil. Une lutte s’engage alors contre le seul félin encore à bord ; leur « cargaison » semble, en revanche, leur avoir échappé.

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur GEOBREEDERS #4 – Geobreeders

L’idée de mettre des lignes de texte, à la façon d’une voix-off, pour résumer les évènements du précédent volume est intéressante : elle replonge, tout de suite, le lecteur dans l’action et en préserve l’intensité.
L’auteur apporte des bribes de réponse quant au motif du détournement de l’appareil, tout en insérant de nouvelles incertitudes : l’objectif visé était bien une passagère, qui semble menacée par une des entités gouvernementales sans pour autant être une alliée des félins et qui a des liens avec Yuka.
Bref, tout ce qu’on sait, c’est que les félins la veulent, que le gouvernement veut la tuer et que Yuka n’a pas l’air enchantée de la revoir ! On n’est donc pas plus avancé !

L’auteur accentue de plus en plus la sensation de complots, de luttes de pouvoir internes, déjà présente dans les précédents opus. Il semblerait que « Kagura » soit instrumentalisée sans vraiment s’en rendre compte. Le pourquoi reste en revanche un grand mystère !

Bien entendu, comme pour le dessin, l’auteur ne fait pas dans la dentelle côté action. Une fille à rollers avec un stock apparemment inépuisable de grenades contre une flopée de militaires : même pas une égratignure et, en plus, elle gagne ! Pareil pour l’utilisation d’armement lourd en plein centre ville non évacué, ou, le bon vieux coup du sac à main pour détourner un missile !
La tonalité reste cependant humoristique : il y a beaucoup de comique de situation, de burlesque. On a parfois l’impression de se trouver dans le collège fou fou fou version salary men ! Et c’est d’ailleurs la force de cette série, qui ne semble décidemment pas se prendre au sérieux !

Côté graphisme, l’auteur recherche l’efficacité pour mieux servir l’effet comique : ainsi, certaines cases frôlent le schématique mais on est proche de l’effet recherché avec les super deformed ! On peut parfois regretter une certaine surcharge dans les scènes avec lignes de vitesse mais cela reste lisible.

Cela n’est peut-être pas hautement intellectuel et tout en finesse côté humour, mais on finit par s’y attacher à ce « nanar » !

Par KOMORI, le 15 février 2007

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