GEO BD
Les enfants de l'ombre

Un peintre, Maître Wang, parcourt la Chine en quête d’un lieu tranquille où il pourra travailler son art. Son errance l’entraine dans un village en territoire miao.  Bizzarrement, son arrivée se fait dans une étrange brume bien épaisse. Il arrive à se mettre à l’abri dans la maison de Yao la guérisseuse, qui en profitre pour lui offrir le thé. Elle lui indique le chemin pour rejoindre le village et où il pourra renconter Bayang. Ce dernier lui trouvera une maison où s’installer. Wang, en sortant de chez Yao, admire le lever du brouillard et est pris dans une course d’enfants sortis de nulle part. 
Après avoir fait connaissance avec Bayang et que ce dernier lui ait trouvé une maison, Wang peut s’installer pour exercer son art. Il va faire connaissance avec les deux petites filles de Bayang dont l’ainée semble avoir un talent pour la calligraphie. Mais le mystère du brouillard et de cette histoire sur "les enfants de l’ombre" l’intrigue. Il décide de découvrir ce que tout cela cache…

Par berthold, le 7 septembre 2012

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Notre avis sur GEO BD #3 – Les enfants de l’ombre

Après le voyage en pays dogon et en pays inuit, Marko et Béka nous invitent à les suivre en Chine, en pays miao. Ils nous présentent un peintre, un certain maître Wang, avec qui nous allons découvrir le secret des enfants de l’ombre. 

Une nouvelle fois, les auteurs nous enchantent avec ce nouveau voyage. Ils nous présentent des personnages attachants et sympathiques avec qui nous nous sentons bien, malgré qu’un certain mystère règne dans ces lieux.
Alors, qu’en est il ? Non, non, je n’en dévoilerais rien.
Je préfére vous parler de la richesse, de la beauté de ce récit où se dégage l’humanité, la sympathie et la simplicité de ces gens. L’histoire est belle, chaleureuse et humaine. En lisant ce genre d’histoire, je m’aperçois que l’amateur de bandes dessinées et de bonne histoire peut avoir des récits sans violence, sans bagarre, sans explosion et lire une belle aventure.

Le dessin de Marko est, là encore, superbe. Son trait a gagné en maturité. Les planches sont très réussies, très belles. Il n’y a rien à redire. Les personnages sont vivants, sympathiques et attirent l’amitié. Les couleurs de Maëla Cosson sont magnifiques. Il y a cette scène au début lorsque Wang est chez Yao où si vous prenez un peu de votre temps pour regarder, étudier la mise en couleur de ces cases, vous vous rendrez compte de l’incroyable travail de la coloriste. Comment expliquer ce que vous font ressentir ces couleurs ? La seule chose à faire, c’est de vous procurer cet ouvrage et de vous laisser embarquer dans l’aventure.

Les enfants de l’ombre est une belle histoire, un beau conte à lire, à vivre et à partager ! Cette collection Géo BD s’affirme comme l’une des plus belles surprises de ces derniers mois. Une série qui mérite amplement une bonne place dans vos bibliothèques.
Vivement le prochain voyage.

 

Par BERTHOLD, le 7 septembre 2012

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