GENTE
Tome 3

Des hommes politiques viennent parfois prendre leur repas à la Casetta dell’orso. Ce sont des gens comme les autres, et le Sénateur Verdiani, surpris par la justesse des prédictions que lui fait sa petite fille Rosa le matin avant qu’il parte au travail, pense toute la journée à ces prédictions et vit ses journées dans l’attente que ce qui est prédit arrive…

Le restaurant de Lorenzo est toujours empreint d’une ambiance appréciée des amoureux. Le personnel n’est pas en reste et les histoires vont bon train autour de M. Rizzo ou de l’apprentie Nicoletta.

Chaque année, le 8 de ce mois-là, le sommelier Gigi se rend sur la tombe de son père. Mais cette année, il devra bousculer son rituel parce que le 8 est le jour où, au restaurant, on fête l’anniversaire de Nicoletta. Il se rendra quand même au cimetière se recueillir sur la tombe de son père, et il y fera une drôle de rencontre…
 

Par sylvestre, le 17 août 2010

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Notre avis sur GENTE #3 – Tome 3

Troisième et dernier tome de la série Gente, ce volume paraît meilleur que le second. Il nous sert en effet de nouvelles historiettes au cœur des relations entre clients du restaurant Casetta dell’orso et/ou de personnels y travaillant, mais il nous en fait découvrir d’autres qui sortent de ce cadre à huis clos, d’autres personnages qu’on n’aurait peut-être pas eu l’idée de croiser dans les pages de cette série… Il y a tout d’abord le Sénateur Verdiani, son cousin (un politique lui aussi) et sa petite fille Rosa. Il y a aussi la charmante petite Maddalena qui va "jouer à être triste" avec Gigi dans le cimetière où ce dernier allait sur la tombe de son père. Cet élargissement de la focale donne du relief à cette série qui aura gardé un rythme vraiment très particulier en nous entraînant loin d’un ô combien long et lent tourbillon de turbulences plutôt intérieures.

Gente est une expérience de lecture vraiment particulière, comme le sont d’ailleurs tous les autres titres de la mangaka Natsume Ono. Trois est donc un bon chiffre de nombre de tomes pour une telle œuvre : forcément trop peu pour les adeptes, mais assez pour ceux qui, s’il y en avait plus, risqueraient de se lasser.
 

Par Sylvestre, le 17 août 2010

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