GENTE
Tome 2

Cohabitation et états d’âmes à l’abri des regards des clients attablés dans la salle du restaurant romain Casetta dell’orso…

Claudio n’est pas certain qu’il soit fait pour le métier de serveur… Vanna quitte l’équipe pour aller prêter main forte à sa fille qui, aux Etats-Unis, a décidé de gérer elle aussi un restaurant…
 

Par sylvestre, le 18 mai 2010

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Notre avis sur GENTE #2 – Tome 2

On ne peut même pas comparer cela à de la flânerie… Mais plutôt à une sorte de laisser-aller, d’affalement sur une chaise longue d’où, miné par la fatigue, la désillusion ou un quelconque autre poids écrasant, on observerait les choses. D’où, incapable de faire le moindre geste, on regarderait vivre le personnel du restaurant qui est le décor de cette série…

Car oui, tout est très très trèèès lent, dans Gente. Il n’y a pour ainsi dire aucune action, au point qu’on se met à guetter la moindre dispute, le moindre mot dit plus haut que l’autre, qui s’imposerait alors comme un pic d’intérêt dans la monotonie du récit. Ajoutez à cela que les personnages ont tous (et toujours, c’est une sorte de signature de Natsume Ono) les yeux mi-clos et cernés, maladifs… Et c’est une sensation de fade qui finit par se dégager à l’égard de cette chronique de la vie quotidienne des personnages, quand son scénario pourrait au contraire être relevé comme le serait un bon plat ! Car si le tome 1 nous faisait entrer dans ces ambiances spéciales, dans ces atmosphères si particulières, ce tome 2 ne nous propose pas grand-chose de plus, et ça lasse. Dommage…

Si la dépression vous guette, ne lisez pas Gente : il y a d’autres manga autrement plus enjoués sur le thème de la restauration ! A conseiller seulement aux plus philosophes et aux plus patients des lecteurs.
 
 

Par Sylvestre, le 18 mai 2010

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