GENS HONNETES (LES)
Troisième partie

Philippe mène maintenant une vie paisible dans un petit village situé au coeur du Bordelais. Il a monté sa librairie, seul commerce de la commune, mais il passe aussi beaucoup de temps à la pêche avec les copains, dévorant les classiques de la littérature. Bref, un petit paradis…

A l’arrivée de l’été, sa mère et son fils le rejoigne. La belle Camille vient aussi le retrouver. Mais les nuages vont soudain s’amonceler sur la vie du quinquagénaire.

Par legoffe, le 17 mars 2014

Publicité

Notre avis sur GENS HONNETES (LES) #3 – Troisième partie

Durieux et Gibrat nous offrent un été au coeur du Bordelais, loin du tumulte parisien et des problèmes d’emploi qu’avait vécu Philippe précédemment. Il jouit maintenant d’une vie tranquille, quasi rêvée, au milieu des livres et des vignes. Une existence en apparence sans contraintes. Mais les auteurs ne vont pas laisser notre homme s’en sortir à si bon compte…

Philippe va ainsi devoir affronter des problèmes sentimentaux, mais aussi porter un regard nouveau sur sa mère et sur sa vie en général. Toutefois, si notre homme est au centre de l’histoire, il n’est pas pour autant le centre du Monde. Les auteurs livrent toujours une belle galerie de personnages secondaires, avec leurs secrets, leurs envies, leurs peines. L’un d’eux nous entraînera même, indirectement, dans un voyage à Transcaspie en… 1890. Un aspect assez inattendu, expliqué en fin d’album par Durieux lui même.

En fait, ce livre raconte des histoires qui pourraient être les nôtres, mais avec – en plus – cette petite touche d’humour ou de dérision qui fait toujours mouche, même si les dialogues sont peut être un tout petit peu moins riches que dans les précédents volumes. En fait, c’est une BD très humaine, qui a le goût de ces petites pauses dans l’herbe, sous le soleil d’été. Il ne s’y passe rien d’extraordinaire, mais ça fait du bien de s’arrêter, tout simplement.

Et quand la pause prend la forme de planches signées Durieux, c’est encore plus plaisant ! Son style, en apparence simple, recèle beaucoup de travail et le trait des personnages beaucoup d’émotion. Parfait pour ce genre d’histoire…

Par Legoffe, le 17 mars 2014

Publicité