GÉNÉRATION MAL LOGÉE
Génération mal logée

« Jeune fille sérieuse cherche appartement à louer. Propre, indépendante, en « bon état », je n’exige aucune garantie ! Sauf une ou deux choses : un studio, si possible sans cafards, sans champignons, avec des carreaux aux vitres, sans fuites d’eau, pouvoir étendre les bras sans toucher les quatres murs (solides et sans trous, au passage)…
Je suis disponible de suite ! »

Par Placido, le 1 juin 2012

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Notre avis sur GÉNÉRATION MAL LOGÉE #1 – Génération mal logée

Tout droit venue de l’internet et de ses blogs, Yatuu accouche sur papier d’une série long format Génération mal logée, particulièrement médiocre. Cette histoire d’étudiante prise à la Borbonne (ça c’est pour vous donner une idée des jeux de mots saisissants qui parcourent la BD) qui va se donner tout le mal du monde pour trouver à se loger correctement, part pourtant d’une bonne intention : vouloir dénoncer les gros problèmes de logements à Paris avec les prix des loyers excessivement élever et les états déplorables voir catastrophiques des studios et appartements que laissent les propriétaires vénaux aux étudiants pourtant déjà en galère.

Mais voilà, cette dénonciation n’a d’effet que d’enfoncer une porte ouverte, tant la forme est faible. Le fond n’est pas particulièrement poussé mais on y retrouve tous les élément, de l’appartement insalubres qui coûtent un bras par mois aux annonces forcément trompeuses, en passant par l’agence plus spécialiste en arnaque qu’en immobilier. On apprend finalement pas grand chose (beaucoup de choses dites ici sont assez connues et répandues) mais ça a au moins le mérite de compiler quelques arnaques à éviter. La question que je me pose ensuite est la suivante : était-ce nécessaire d’en faire une BD ?

Les dialogues, les dessins… Ces aspects là de la BD font penser à un livre pour enfants, ce qui n’est pas tellement le public visé. L’héroïne est plutôt tarte et on s’associe difficilement au personnage (malgré qu’on ait vécu des situations semblables). Graphiquement c’est assez grossier, appauvrit par un dessin très informatisé manquant de vie…

On trouve assez vite les limites de ce premier tome qui n’a pas vraiment d’histoire et qui se retrouve à n’être en fait qu’une simple compilation illustrée des arnaques en tout genre et des difficultés auxquelles sont confrontés les étudiants. Le tout sonnant très « jeunesse ». Autant lire un bon vieil article de journal qui parle de ça…

Par Placido, le 1 juin 2012

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