GENERATION FRANCAISE (UNE)
Vichy-Capitale

A Dunkerque, Tanguy Brettin d’Arçonet, lieutenant de l’armée française croise la route de Martin Favre. Les deux hommes s’entendent bien et repartent ensemble livrer les derniers combats de la campagne de 1940. Mais une bombe les sépare. De Martin, Tanguy n’a retrouvé que son portefeuille et quelques photos. Pour lui, Favre est mort. Il retourne chez lui ou il apprend la destruction de la flotte française à Mers El-Kébir, sur ordre de la Royal Navy. Tanguy est très touché par ce massacre où 1300 marins français sont morts. Son père lui a trouvé une nouvelle affectation et il est promu capitaine. Il se retrouve dans les bureaux, à Vichy. Mais le jeune d’Arçonet pense aussi à cacher du matériel militaire pour qu’il ne tombe pas dans les mains de l’ennemi. Tanguy va vite se rendre compte que l’Allemagne nazie a d’autres plans pour la France…

Par berthold, le 22 mars 2018

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Notre avis sur GENERATION FRANCAISE (UNE) #5 – Vichy-Capitale

Une Génération Française est un très bon feuilleton conçu par l’auteur de Champs d’Honneur et de Valois. Cette première saison tient toutes ses promesses.

Dans ce volet, Gloris s’intéresse à l’histoire du capitaine Tanguy Brettin d’Arçonet. Tout en suivant son destin, nous découvrons les changements que connait la France après sa défaite et l’armistice signée par Pétain. On nous montre les magouilles politiques, en coulisses, avec entre autres, la confrontation entre Laval et Pétain. On découvre que tout se joue à un haut niveau et comment tout cela se fait sans que la France s’en rende vraiment compte.
Tanguy suit sobrement les ordres, tout en oeuvrant dans l’ombre, pour ne pas que l’armée allemande récupère du matériel militaire. Il doit aussi gérer le retour de sa femme, malgré leur accord. Il y a aussi la pression du père pour avoir un héritier. Et tous ces évenements l’obligent a quitter la France pour aller combattre du côté de la Syrie.
Gloris s’applique à donner des caractères forts à ses personnages et à ne pas nous noyer dans le bavardage historique. Il va vraiment à l’essentiel.

Le dessin de Manuel Garcia reste efficace. C’est bien rythmé, c’est bien construit (surtout lorsque nous avons droit à des explications historiques). Certaines pages sont impressionnantes. Sans trop en montrer, il nous plonge dans des ambiances oppressantes et prenantes.
Les couleurs de Saint-Blancat apportent beaucoup à l’efficacité des pages.

Un très bon divertissement tout en restant instructif. A suivre !

 

Par BERTHOLD, le 22 mars 2018

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