GENDARMES (LES)
Silence, ça tourne !

C’est la surprise à la Brigade de Gendarmerie commandée par l’adjudant-chef Dugorgeon. En effet, Clovis Corbillac, acteur de renom, se trouve dans les locaux. Ce dernier va tourner un film dans lequel il incarnera un gendarme et à ce titre, il souhaiterait en savoir un peu plus sur les modes opératoires. Pour cela, il compte sur la petite équipe composée des brigadiers Latouille et J.P., du brigadier-chef Leteigneux et du chien Famas, pour lui inculquer tous les rudiments. Ce que Clovis ne sait pas, c’est que la brigade en question est un peu spéciale au niveau zèle et qu’elle va le lui montrer à de multiples occasions.

Par phibes, le 7 décembre 2021

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur GENDARMES (LES) #17 – Silence, ça tourne !

Après leur avoir fait opérer un break de 3 ans, Olivier Sulpice, Christophe Cazenove et Jenfèvre ont décidé de remettre en scène leurs petits chérubins à képi, en nous présentant de nouvelles historiettes bien gratinées.

Au regard du premier de couverture et si vous ne connaissez pas la série, vous conviendrez que ces fameux gendarmes se veulent appartenir à une brigade d’élite, reconnue depuis le tome 5 pour ses aptitudes à aller là où on ne l’attend pas. De fait, il ne sera pas rare de retrouver cette dernière dans des circonvolutions qui, à partir d’un fait précis, vont finir par prendre une direction bien ubuesque et évidemment humoristique.

Ce dix-septième épisode ne déroge donc pas à la règle et nous entraîne comme il se doit dans des aventures où lumière bleue clignotante et coups de sifflet stridents vont être accompagnés de bévues bien croustillantes. C’est ainsi que sous le couvert de l’apprentissage d’une star de cinéma (Clovis), nos sympathiques gendarmes (car on les aime bien malgré/grâce à leur balourdise) vont se distinguer dans des situations qui restent bien rigolotes, concoctées visiblement par des auteurs qui ont cherché l’inspiration dans la joie et la bonne humeur. Aussi, le concept reste bien huilé, les gags font somme toute mouche et in fine, le résultat est divertissant.

Depuis l’origine de la saga en 1998, Jenfèvre assure l’animation de ces gendarmes. Force est de constater que l’artiste démontre à ce tome qu’il maîtrise parfaitement son sujet et qu’il nous le témoigne à la faveur d’un style totalement éprouvé. On en veut pour preuve la façon dont il croque ses petits personnages bien caractérisés grâce à une gestuelle déliée et un jeu d’expressions bien efficace, le tout dans un humour gentillet et débordant.

Une nouvelle farandole de contredanses bien cocasses qui trouvent bien leur place au sein du catalogue Bamboo. Normal direz-vous, puisque c’est cette série qui est à l’origine de la création de la maison d’édition ! Allez, silence, on rit !

Par Phibes, le 7 décembre 2021

Publicité