GAROUS
Sandra Morgan

Christopher Holton, romancier, tente de retrouver son père qui a été enlevé par un mystérieux groupuscule très organisé. Des hommes qui semblent avoir un rapport avec le passé de sa famille. Celle-ci possède bien des secrets. Comment expliquer, par exemple, la rapidité avec laquelle le corps de Christopher se répare de toutes blessures ou cicatrices ? Les hommes lancés à sa poursuite auraient ils un rapport avec l’ancestrale “Caste des Ténèbres” ?

De son côté, la journaliste Sandra Morgan arrive à New York dans le but d’interroger Holton sur certaines légendes ancestrales liées aux loups. Elle est approchée par une femme qui se dit être responsable de la presse pour l’éditeur du romancier.

Par legoffe, le 3 avril 2011

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Notre avis sur GAROUS #6 – Sandra Morgan

Le tome 5 a inauguré un nouveau cycle. La Caste des Ténèbres change d’endroit et d’époque. Fini l’Europe moyenâgeuse, nous voici au coeur de New York, de nos jours. Une nouvelle histoire a donc débuté, mais elle a tissé des liens étroits avec les héros du premier cycle. Une journaliste enquête en s’appuyant sur un vieux manuscrit, celui de… Guillaume d’Albonville. Tanaris et Alissia sont aussi cités.

Le temps a passé, mais il semblerait que les garous, eux, aient traversé les âges. Rien n’est encore parfaitement clair, mais plusieurs protagonistes s’affrontent dans un jeu du chat et de la souris qui peut se solder par la mort.

L’arrivée des légendaires lycanthropes dans l’Amérique moderne n’est pas une nouveauté en soi, mais elle est traitée ici de façon intéressante puisque les auteurs ont basé la série, dès le départ, sur une origine du mal qui n’a rien à voir avec une morsure de loup. Rapportée au XXIe siècle, cette histoire a un vrai mordant, si je puis dire. Nous sommes vite captivés par l’aventure, d’autant que ce sixième tome est mené tambour battant. Le rythme est excellent et le scénario est très efficace car il joue sur plusieurs personnages différents qui sont autant d’angles pour aborder l’affaire des garous.

Ce thriller fantastique se lit donc avec beaucoup de plaisir. Seuls les dessins pourront laisser un peu le lecteur sur sa faim. Ils souffrent d’un manque de régularité et de précision. La mise en couleur est également un peu artificielle. Mais tout cela n’altère en rien la qualité du récit dont on attend la suite avec un réel intérêt.

Par Legoffe, le 3 avril 2011

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