GARDIENS DU SANG (LES)
Deir El Medineh

Monseigneur Motelli et le professeur Oswald ont été tués. Le professeur Venfôrt a disparu. Tout semble accuser Jean Nomane. En Allemagne, le professeur Clark et se femme ont pris la fuite mais sur une route, ils sont pris en chasse par les Voltigeurs. Ces derniers provoquent l’accident du véhicule des Clark. La voiture explose et les tueurs pensent que les passagers du véhicule sont morts. Mais Clark a survécu. Il faut maintenant qu’il arrive à trouver un moyen de contacter Nomane.
Ce dernier est à Paris où il a retrouvé Hélène. Il va se cacher chez un certain Loïc Clément…

 

Par berthold, le 4 mars 2010

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Notre avis sur GARDIENS DU SANG (LES) #2 – Deir El Medineh

Deir El Medineh.
Étrange titre pour ce tome 2 de la série Les Gardiens du Sang. Un titre, pourtant, qui ouvre les portes de l’imaginaire , du voyage et qui nous conduira dans le temps et quelque part en Égypte.

Didier Convard poursuit donc sa grande saga entamée avec Le Triangle Secret, poursuivie avec I.N.R.I. et qui continue avec ces fameux mais dangereux Gardiens du Sang.
L’auteur de Neige (série qui va bientôt connaître un nouveau départ), de Tanatos ou de Vinci, nous propulse dans un très bon thriller où le suspense est maintenu du début à la fin. Ah, il sait captiver le lecteur, il sait comment le tenir accroché à son livre, comment lui donner quelques sueurs froides, quelques bons rebondissements ou autres coups de théâtre. Ah, oui, il sait utiliser les ficelles de ce métier. Il sait aussi créer de bons complots où diverses agences, groupuscules cachés et autres vont s’affronter dans l’ombre. Mais il sait aussi créer des personnages forts et qui savent intriguer le lecteur. Dans I.N.R.I., c’était le Tueur à la hache, ici, c’est le rectificateur.
Convard va aussi donner quelques réponses à différentes questions posées précédemment, mais sait aussi les distiller petit à petit pour titiller l’intérêt du lecteur.

Ce thriller est aussi une réussite grâce au talent du dessinateur Denis Falque. Il va vous en mettre plein la vue avec l’attaque de la voiture des Clark au début et nous montrer avec une réelle maestria comment réussir une poursuite dans les rues de Paris en bandes dessinées. Tiens, je trouve que son Hélène s’inspire du style de Juillard pour dessiner les belles femmes. Juillard que nous retrouvons d’ailleurs ici avec la couverture sur la partie historique du récit, et qui nous entraine dans les pas de Cagliostro en Égypte dans une pyramide. Le dessin de Juillard reste aussi dans la continuité de celui de Falque et dans celui de Jusseaume que nous avons croisé dans le premier tome.

Deir El Medineh est donc une excellente surprise qui vous donne envie de poursuivre l’enquête aux côtés de Nomane et donc, de tenter de percer le secret des Gardiens du Sang.

 

Par BERTHOLD, le 4 mars 2010

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