GALOPE COMME LE VENT
Un cheval pour Maëlys

D’origine suisse, Maëlys Lareinier, petite fille plutôt malingre, fait la rentrée dans un établissement scolaire anglais. Alors que son intégration se fait plus ou moins bien, la jeune étudiante, en quête de repères et subissant la raillerie de certains de ses nouveaux pairs, se lie d’amitié avec Béa, une sémillante rouquine qui a la particularité d’avoir une petite sœur, Michelle, un peu entreprenante, et surtout, d’être passionnée par le cheval. A ce titre, Béa doit participer prochainement à un concours hippique dont le prix est le superbe pur-sang Cheddar Soup. Malheureusement pour cette dernière, à la suite d’un accident, sa participation au tournoi se voit compromise. Aussi, considérant les prédispositions insoupçonnées de Maëlys, demande-t-elle à celle-ci d’assurer le concours à sa place. Est-ce que Maëlys, traumatisée par un accident d’équitation dans sa prime jeunesse, accèdera à la requête de son amie clouée au lit et aura le courage d’affronter la désagréable Elise ? De même, son engagement ne lui permettra-t-il pas d’ébaucher une amourette avec Vadim ?

 

Par phibes, le 30 juillet 2011

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Notre avis sur GALOPE COMME LE VENT #1 – Un cheval pour Maëlys

Nouvelle série intégrant la collection Strawberry de chez Soleil gérée par Audrey Alwett, Galope dans le vent est le type même de récit qui convient au lectorat féminin ciblé, constitué d’adolescentes en quête d’aventures gentillettes pleines de bons sentiments. Fort de cette volonté éditoriale et également scénaristique, ce premier épisode réalisé semble-t-il par une équipe féminine 100% d’origine italienne nous permet de partir à la rencontre de la collégienne Maëlys, jeune fille certes physiquement chétive et un tantinet effacée mais dotée d’une intelligence et d’une volonté à faire blêmir ses futures camarades de classe. De plus, cette dernière entretient un secret que l’on va découvrir au travers de ses cauchemars et de l’aventure qui va s’offrir à elle.

Cet opus se veut regorger de bonnes choses. Tout d’abord, la façon d’aborder Maëlys dont la psychologie a été subtilement étudiée, est particulièrement, de par la douceur qu’elle dégage, attachante voire émouvante dans l’épreuve qui s’annonce et dans ses relations avec les autres. Ensuite, l’intrigue, aussi conventionnelle soit-elle, possède un réel potentiel sur fond de compétition, portée par des élans d’amitié, d’amour, d’abnégation et également par des joutes entre filles excessives (particulièrement entre Maëlys et Elise). Enfin, le cadre ambiant repose sur le milieu équestre, milieu animalier qui interpelle évidemment les plus jeunes. A noter à ce sujet que les auteurs et l’éditeur ont souhaité, en marge du récit, annexer un petit lexique et apporter quelques informations de base ayant trait au monde du cheval et à son entraînement.

La partie graphique a également beaucoup de chare. Le style employé par Roberta Pierpaoli qui intervient pour la 1ère fois chez Soleil est clair, généreux, attrayant et énergique. Comme il se doit, l’équidé est à l’honneur, croqué dans des représentations nobles et réalistes, accompagné par une foule de personnages charismatiques, sensibles et convaincants.

Un bon petit début d’aventure sur fond d’équitation que les jeunes filles, adeptes de la plus belle conquête de l’homme, apprécieront sans équivoque.

 

Par Phibes, le 30 juillet 2011

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