GALFALEK
Le crépuscule des rois

Tous ceux qui ont réussi à se soutirer à la dictature des Hauts Murs ont rejoint l’armée d’Anek, le roi déchu. Ainsi Galfalek, Telvan et Heink sont à ses côtés pour mener à bien l’assaut de la cité fortifiée.

Entre Anek, roi sur le retour, Reynalk, actuellement sur le trône mais mal secondé et Gordrom, plus ambitieux que jamais et toujours secrètement en affaire avec les Dakans ; entre les trahisons, les soumissions et les ententes, entre les lâchetés, l’amitié et l’amour, tous les ingrédients sont là pour que la bataille soit sanglante et sans merci.

Un seul sortira vainqueur…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Notre avis sur GALFALEK #4 – Le crépuscule des rois

Dernier volet de la série, "Le crépuscule des rois" met un terme à cette histoire très intéressante où force aura été de constater que les éléments généralement utilisés pour les fins de récits ne sont pas au rendez-vous. Et c’est de là que vient la bonne surprise.

On s’attache, en général, au cours de ses lectures, à des personnages et on sait, on croit savoir, quel sera le style du dénouement. Alors quand tout est chamboulé, quand les codes ne sont pas automatiquement respectés, une certaine forme de déception peut être de mise, mais on se rend compte finalement qu’un peu d’originalité est largement bienvenue. C’est le cas de ce tome 4 de "Galfalek". Sans en dévoiler trop, je peux vous dire que vous n’êtes pas au bout de vos surprises !

Je n’aurai jamais été conquis à 200% par le dessin. J’avais espéré, au fil des tomes, qu’il évoluerait un peu, ce qui n’a pas franchement été le cas. Mais si je suis dur en disant cela, je dis par ailleurs qu’il est quand même resté à un très bon niveau du début jusqu’à la fin. Dans ce quatrième tome, on aura noté que Lencot ne signe plus la couleur, laissant ainsi plus de travail à Biancarelli, le dessinateur. On ne le ressent pas trop sur la palette des couleurs en tant que telle, mais on aura remarqué que les dessins s’en trouvent changés dans le style. Certaines vignettes ressemblent parfois plus à des peintures qu’à de simples dessins de par l’absence, notamment, du trait qui aurait dû être la limite entre deux zones de couleur.

A noter également que certaines planches de cet opus ne comportent pas de texte, c’est sans doute voulu pour donner le rythme aux jolies scènes de batailles. Enfin, on aura remarqué la différence de lettrage entre le début où le texte est tout petit, et la fin où les lettres grandissent à vue d’oeil !

Cette fin de cycle était attendue depuis longtemps (3 ans) par les lecteurs qui ont suivi les aventures de Galfalek. La sortie de l’édition 2B de ce tome 4, un peu avant l’édition couleur, les avait enfin rassurés sur une chose : la série ne finirait pas en queue de poisson ! Et c’est tant mieux. On y apprendra même l’origine de la possession des gants par Anek. Ces gants dont le pouvoir particulier peut être aussi bénéfique qu’il peut être mauvais. Ou bien encore qui est à la tête du "Cercle"… Cet épilogue "secoue" et nous fait refermer cette BD ravis. La très forte dernière case mettrait presque à l’épreuve notre imagination quant à une suite qui n’est pourtant pas prévue d’exister…

Par Sylvestre, le 2 novembre 2005

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